Militaires otages : les familles rassurées après avoir rencontré Abbas Ibrahim

Les familles des militaires libanais otages des jihadistes islamistes ont affiché mardi leur soulagement après avoir été rassurées par les autorités libanaises sur le sort de leurs proches.

"(Le directeur de la Sûreté générale, le général) Abbas Ibrahim nous a donné l'assurance que les négociations vont bon train", a souligné l'un des proches des otages.

Début août 2014, la ville de Ersal et son jurd avaient été le théâtre d'affrontements sanglants entre l'armée libanaise et des jihadistes du Front al-Nosra et de l'EI. Une trentaine de militaires avaient été enlevés par les islamistes. Cinq ont été tués, et vingt-cinq autres sont toujours en captivité. Rendues inquiètes par une série de rumeurs sur un gel des négociations, les familles avaient brièvement bloqué lundi une entrée de Beyrouth, ainsi que l'accès au Grand Sérail, le siège du gouvernement.

"Je peux vous dire que les choses vont dans le bon sens", a affirmé le général Ibrahim, chargé par le gouvernement libanais de négocier la libération des militaires, dans des propos rapportés par les familles. "Certains points son toujours en suspens, mais ils seront résolus", a-t-il assuré.

"Un obstacle mineur, que nous ne pouvons vous dévoiler, persiste, mais devrait être surmonté", ont précisé les familles. Elles ont rappelé que le général Ibrahim, la Turquie et le Qatar se chargent des négociations. Hussein Youssef, porte-parole des familles, a ajouté : "Nous avons appris que l'État est largement ouvert aux négociations. J'appelle donc les ravisseurs à faire de même". Et de préciser : "Al-Nosra a assuré à Abbas Ibrahim ne pas avoir récemment menacé la vie des otages militaires".