Le Comité de coordination syndicale (CCS ) a une nouvelle fois manifesté mardi son mécontentement devant le siège du ministère de l’Éducation à Beyrouth, après près de huit mois de répit, afin de réclamer le vote de la grille des salaires du secteur public.
"Il n'y aura plus de conflit avec les institutions publiques, a assuré un responsable au sein du syndicat des enseignants des écoles privées. Nous manifestons pour rappeler aux responsables que nous nous mobilisons depuis trois ans déjà face à la corruption".
La grille des salaires doit être examinée par les commissions parlementaires avant d'être soumise au vote en séance plénière. Le principal problème qui entrave son approbation est la détermination des sources de financement. Les principales demandes du CCS englobent notamment le réajustement des salaires des fonctionnaires qui n'a pas été révisé depuis 1996, malgré l'inflation et la cherté de vie, le réajustement des salaires des fonctionnaires de troisième catégorie et de ceux de même catégorie dans d'autres administrations et institutions publiques, le paiement de l'effet rétroactif à compter du mois de juillet 2012 et le refus de tout accroissement des heures de travail.
Un autre responsable syndical a dénoncé le fait que "trois ans n'ont pas suffi pour voter une augmentation de salaire". "Vous êtes responsables du dossier. Réunissez-vous et votez la loi sur la grille des salaires. Le projet est entre vos mains. La balle est dans votre camp", a-t-il martelé.
"Il n'y aura plus de conflit avec les institutions publiques, a assuré un responsable au sein du syndicat des enseignants des...
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