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Liban - Les archives racontent...

Mariage civil : Hraoui intraitable, mais un compromis serait en voie d’élaboration à l’instigation de Damas

Dans « L'Orient-Le Jour » du 31 mars 1998

Le président Hraoui, accompagné du catholicos de la Maison de Cilicie, Aram Ier, répond à l’ovation qui l’accueille à son arrivée au catholicossat.

La querelle sur le mariage civil, qui a envenimé les rapports entre la présidence de la République, d'une part, la présidence du Conseil et certains pôles religieux, de l'autre, continue de faire l'actualité sur le plan interne.
Le chef de l'État, M. Élias Hraoui, a haussé un peu plus le ton hier, pour mettre en garde le chef du gouvernement contre un éventuel réexamen de la loi sur le mariage civil, au cours du Conseil des ministres qui se tiendra jeudi à Sanayeh, estimant qu'un éventuel refus de M. Hariri de signer le projet de loi aurait des conséquences négatives. (...) Le président a exprimé l'espoir que les Libanais pourront vivre un jour « dans une démocratie où la religion sera du domaine de la vie privée et l'État du domaine du public ».
Les responsables de la sécurité ont, de leur côté, également haussé le ton. C'est ainsi que le ministre de l'Intérieur a annoncé que les manifestations qui se sont multipliées ces derniers jours et ont même pris une tournure subversive « ne sont plus autorisées à dépasser le cadre de Dar el-Fatwa ».
Pour sa part, le chef du gouvernement refuse toujours d'entériner la loi, approuvée en Conseil des ministres par 21 voix sur 28, et affirme que seul le principe de l'examen du projet de loi a été approuvé.
(...) Certains milieux informés assurent qu'en privé, M. Nabih Berry affirme que le chef du gouvernement devrait contresigner la loi approuvée, et qu'il se fait fort ensuite de lui faire au Parlement « un enterrement de première classe ». C'est qu'entre-temps, des signes d'impatience ont commencé à provenir de Damas, qui cherche à clore ce dossier et veut, comme d'habitude, « calmer le jeu ».

La querelle sur le mariage civil, qui a envenimé les rapports entre la présidence de la République, d'une part, la présidence du Conseil et certains pôles religieux, de l'autre, continue de faire l'actualité sur le plan interne.Le chef de l'État, M. Élias Hraoui, a haussé un peu plus le ton hier, pour mettre en garde le chef du gouvernement contre un éventuel réexamen de la loi sur le...

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