Grève partielle dans les écoles et les administrations publiques à l’appel du CCS

Après près de huit mois de répit, le Comité de coordination syndicale (CCS) relance aujourd'hui son mouvement de protestation en vue d'obtenir l'approbation de la grille des salaires. Celle-ci, rappelons-le, doit être examinée par les commissions parlementaires avant d'être soumise au vote en séance plénière. Le principal problème qui entrave son approbation est la détermination des sources de financement.
Ainsi, à l'initiative du CCS, les fonctionnaires de l'État, « retraités, encadrés et contractuels », sont invités à « arrêter leur travail à midi » et à se diriger vers les lieux du sit-in qui aura lieu à 13h devant le ministère de l'Éducation pour les fonctionnaires de Beyrouth, de la banlieue et de Baabda, et devant le Grand Sérail pour les fonctionnaires des autres régions.
Dans un communiqué, le CCS a rappelé ses principales revendications. Celles-ci englobent notamment le réajustement des salaires des fonctionnaires qui n'a pas été révisé depuis 1996, malgré l'inflation et la cherté de vie, le réajustement des salaires des fonctionnaires de la troisième catégorie et de ceux de même catégorie dans d'autres administrations et institutions publiques, le paiement de l'effet rétroactif à compter du mois de juillet 2012, le refus de tout accroissement des heures de travail...
De son côté, le président du syndicat des enseignants des écoles privées, Nehmé Mahfoud, a appelé tous les enseignants des écoles privées à interrompre les cours à midi et à prendre part à la manifestation qui aura lieu à Tripoli devant le siège du département de l'Éducation.
Les aiguilleurs du ciel ont eux aussi fait part de leur solidarité avec le CCS, annonçant qu'ils participeront au sit-in qui aura lieu devant le ministère de l'Éducation.
Notons en conclusion que le CCS a affirmé que le rassemblement d'aujourd'hui n'est qu'un début, la journée de grève générale ayant été fixée au 23 avril.