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Sport - Auto - Formule 1/GP de Malaisie

Vettel et Ferrari mystifient Mercedes

Le pilote allemand remporte la course et la Scuderia met fin à deux ans de disette.

Sur le podium, Sebastian Vettel saute de joie. « Fantastico, fantastico ! » avait-il crié dans la radio de bord, juste après l’arrivée. Photo Manan Vatsyayana/AFP. Article en partenariat avec les lubrifiants TOTAL QUARTZ

L'Allemand Sebastian Vettel et la Scuderia Ferrari ont mystifié Mercedes et remporté hier le Grand Prix de Malaisie de formule 1, grâce à une stratégie parfaite leur ayant permis de devancer les deux Mercedes de Lewis Hamilton et de Nico Rosberg.
« Je suis sans voix. On a beaucoup travaillé cet hiver et c'est un résultat formidable. Je suis tellement ému que j'ai du mal à parler », a dit Vettel sur le podium, après cette victoire historique qui met fin à deux ans de disette pour Ferrari : depuis le 12 mai 2013 et un GP d'Espagne remporté par Fernando Alonso. C'est la 40e victoire de Vettel en F1, lui qui n'avait plus gagné non plus depuis novembre 2013, au Brésil, alors que son 4e titre mondial consécutif était déjà garanti.
Parti en première ligne sur la grille de départ, à côté de Hamilton en pole position, Vettel a profité de la sortie de la voiture de sécurité, dès le 4e tour, en raison d'un tête-à-queue de Marcus Ericsson (Sauber), échoué dans le bac à gravier, pour passer en tête en choisissant de ne pas changer de pneus prématurément, contrairement aux pilotes Mercedes. La stratégie de la Scuderia a ensuite été parfaite jusqu'au bout des 56 tours, et Vettel, en pneus durs, a résisté jusqu'au drapeau à damier aux deux pilotes des Flèches d'argent lancés à sa poursuite.
« Fantastico, fantastico ! » a crié Vettel dans la radio de bord, juste après l'arrivée, puis il a continué en italien : « Hé les gars, vous m'entendez ? Grazie (merci), grazie. Forza Ferrari ! » Un peu plus tard, il a avoué qu'il s'était « fait dessus » pendant les deux derniers tours, même s'il arrivait à stabiliser l'écart avec Hamilton, à pneus équivalents.

Un mauvais choix
Tout s'est joué aux 37e et 38e tours, quand Vettel puis Hamilton sont rentrés au stand pour un dernier changement de pneus. Vettel était obligé de passer un train de pneus durs avant la fin, mais pas Hamilton, qui en avait déjà utilisé un en début de course et à qui son stand en a quand même installé, au lieu de « medium », certes plus fragiles mais plus performants. Alors il s'est plaint dans sa radio : « Ce ne sont pas les bons pneus ! Qu'est-ce que je dois faire ? »
En fin de course, alors qu'il n'arrivait pas à revenir sur Vettel à pneus équivalents, Hamilton a aussi demandé à son ingénieur de ne pas lui parler dans la radio de bord « en plein virage », le double champion du monde trahissant ainsi son énervement.
Cette quatrième victoire de Vettel en Malaisie, à la manière de Fernando Alonso, avec une voiture moins rapide mais une stratégie parfaite, lance complètement la saison 2015 de F1 car Ferrari semble avoir rattrapé cet hiver une partie de son retard sur Mercedes. D'autant que les autres écuries ont terminé très loin des quatre monoplaces de tête : Kimi Räikkönen, bon dernier en début de course sur crevaison, a complété le triomphe de la Scuderia en finissant au pied du podium, à la 4e place, au terme d'une sacrée remontée.

À 17 ans, Verstappen est 7e
Derrière les deux Williams arrivées 5e (Valtteri Bottas) et 6e (Felipe Massa), à plus d'une minute du vainqueur, cette course a aussi été historique pour Max Verstappen (Toro Rosso) : à 17 ans, le prodige néerlandais a terminé 7e, à la régulière, devant un peloton de furieux, dans cette course épargnée par la pluie, montrant de bout en bout une expérience de vieux briscard. Le fils de Jos Verstappen, un ancien de la F1, est désormais le plus jeune pilote à avoir marqué des points en Grand Prix, et il le restera, car le règlement, changé cet hiver, impose maintenant l'âge minimum de 18 ans.
« J'ai vraiment apprécié ! Je suis très content d'avoir marqué mes tout premiers points en F1 et de finir 7e », s'est enthousiasmé Verstappen. Pour sa deuxième course en F1, il a même égalé son père Jos en se plaçant à la sixième position de la grille de départ. Et alors que le vainqueur du jour, Sebastian Vettel, profitait du champagne du podium, le jeune Néerlandais s'est contenté des félicitations de son équipe. Privé de bulles pétillantes en Malaisie, où l'âge légal pour consommer de l'alcool est fixé à 18 ans, il devra attendre le prochain GP là-bas pour y avoir droit.
C'est la 222e victoire de la Scuderia en F1, dont 75 grâce à un pilote allemand. Vettel, qui a même pris un tour aux deux Red Bull en fin de course, marche sur les traces de Michael Schumacher. C'est aussi une bonne nouvelle pour la F1, en perte de vitesse et en chute d'audience depuis quelques mois, car Vettel semble avoir désormais les moyens de déranger souvent, en 2015, les Mercedes de Hamilton et de Rosberg.
(Source : AFP)

Les causes des abandons
Marcus Ericsson (Suè/Sauber-Ferrari) : tête-à-queue au 4e tour.
Fernando Alonso (Esp/McLaren-Honda) : problème mécanique (refroidissement moteur) au 22e tour.
Jenson Button (G-B/McLaren-Honda) : problème mécanique (turbo) au 42e tour.
Pastor Maldonado (Ven/Lotus-Mercedes) : problème mécanique (freins) au 48e tour.

 

Les classements du championnat du monde
Pilotes
1. Lewis Hamilton (G-B) 43 pts
2. Sebastian Vettel (All) 40
3. Nico Rosberg (All) 33
4. Felipe Massa (Bré) 20
5. Kimi Räikkönen (Fin) 12
6. Felipe Nasr (Bré) 10
7. Valtteri Bottas (Fin) 10
8. Daniel Ricciardo (Aus) 9
9. Nico Hülkenberg (All) 6
10. Max Verstappen (P-B) 6
11. Carlos Sainz Jr (Esp) 6
12. Marcus Ericsson (Suè) 4
13. Daniil Kvyat (Rus) 2
14. Sergio Pérez (Mex) 1

Constructeurs
1. Mercedes-AMG 76 pts
2. Ferrari 52
3. Williams 30
4. Sauber AG 14
5. Toro Rosso 12
6. Red Bull 11
7. Force India 7.

L'Allemand Sebastian Vettel et la Scuderia Ferrari ont mystifié Mercedes et remporté hier le Grand Prix de Malaisie de formule 1, grâce à une stratégie parfaite leur ayant permis de devancer les deux Mercedes de Lewis Hamilton et de Nico Rosberg.« Je suis sans voix. On a beaucoup travaillé cet hiver et c'est un résultat formidable. Je suis tellement ému que j'ai du mal à parler », a...

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