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Moyen Orient et Monde - Nucléaire iranien

Zarif : L’autre partie doit choisir entre la pression et un accord politique

Les négociations entre Téhéran et les grandes puissances sur le dossier nucléaire sont « difficiles », ont reconnu hier le ministre iranien des Affaires étrangères et des diplomates occidentaux, à quatre jours de la date fixée pour arriver à un accord.
« Les négociations sont difficiles et il y a des désaccords. Nous tentons de les résoudre », a reconnu Mohammad Javad Zarif hier après-midi. Mais il a rejeté la balle dans le camp des grandes puissances en affirmant qu'il leur revenait de prendre les décisions nécessaires. « On n'y est pas. Mais nous avançons. Le travail est très compliqué et difficile. L'autre partie doit choisir entre la pression et un accord politique », a déclaré M. Zarif. Les délégations américaine et iranienne, conduites par le secrétaire d'État américain John Kerry et son homologue iranien Zarif, ont poursuivi toute la journée d'hier leurs discussions, après plusieurs heures d'entretiens la veille.
Le président Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel ont de leur côté appelé l'Iran à prendre les « décisions nécessaires (...) afin de résoudre les problèmes qui demeurent ». De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, attendu aujourd'hui à Lausanne, a estimé depuis New York qu'un accord était « possible », mais que Téhéran devait faire « des efforts supplémentaires ». Pour aider à débloquer les négociations, les ministres chinois, britannique, allemand et russe des Affaires étrangères, membres du groupe 5+1 (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) pourraient venir dans la ville suisse pour une rencontre ministérielle demain, selon la Russie. La ministre européenne des Affaires étrangères, Federica Mogherini, est également « attendue » demain à Lausanne pour participer aux discussions.
« On a tous envie d'arriver à un accord », a expliqué une source diplomatique occidentale. « Tout le monde s'est tellement investi depuis plus d'un an, tant de travail a été fait... » rappelle-t-elle. « Tout le monde le veut. Mais il ne s'agit pas d'un jeu, nous n'allons pas terminer cette histoire avec un vague accord qui s'écroulerait dès que nous aurions le dos tourné », souligne une autre source occidentale. « Les négociations d'hier et d'aujourd'hui ont été difficiles et très sérieuses », a estimé de son côté un haut diplomate américain. « Le fait que le président (Hassan) Rohani ait contacté les chefs d'État des pays du groupe 5+1 est le signe que l'Iran, espérons-le, est prêt à prendre certaines des décisions difficiles mais nécessaires dans le cadre d'un accord », a-t-il ajouté. Pour rappel, le président Rohani avait lancé jeudi une offensive diplomatique exceptionnelle auprès des dirigeants des grandes puissances pour pousser à la conclusion d'un accord, tout en réitérant l'une des exigences incontournables de son pays, « l'annulation totale des sanctions » américaines, européennes et surtout onusiennes, auxquelles est soumis l'Iran depuis 2006.
(Source : AFP)

Les négociations entre Téhéran et les grandes puissances sur le dossier nucléaire sont « difficiles », ont reconnu hier le ministre iranien des Affaires étrangères et des diplomates occidentaux, à quatre jours de la date fixée pour arriver à un accord.« Les négociations sont difficiles et il y a des désaccords. Nous tentons de les résoudre », a reconnu Mohammad Javad Zarif...

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