Hommage à Ernest « Tino » Gemayel

Ainsi en a décidé la vie : tu pars et je dois te dire au revoir. Je t'ai aimé, et aujourd'hui, je te remets à Dieu. Tu seras pour toujours dans nos cœurs.
J'aurais tellement voulu te dire ces dernières paroles d'adieu qui me viennent, mais la vie en a décidé autrement !
Alors, je t'écris ces quelques mots pour que tu saches, où que tu sois, que tu comptes beaucoup pour moi, pour nous. Je sais que tu ne les liras pas, mais de les écrire me rassure. Nous étions deux amis au cœur d'enfant. Pourtant, un beau matin, tu m'as lâché la main, brisant notre amitié.
Pourquoi dois-je te laisser partir ? Tu avais beaucoup de choses à faire encore. Et à voir.
Je pleure en pensant à toi. Je suis reconnaissante pour les trente-cinq belles années pendant lesquelles je t'ai connu.
Nous ne serons séparés que pour quelque temps. Je laisserai les souvenirs apaiser ma douleur. Je ne suis plus loin et la vie continue.
Avec toi, nous aurions pu faire encore tant et tant, partager des joies, des soucis. Oui, il y a tant de choses encore que nous aurions voulu faire ensemble.
Nous voudrions nous souvenir de toi, continuer à travailler à tout ce que tu attendais de nous, à tout ce que tu espérais.
Mon amitié, mon affection et mon espérance s'en iront te rejoindre là ou désormais tu nous attends, près de Dieu.
Tino, tu es parti, nous ne te reverrons plus. Ton rire, ton humour, ta sincérité seront à jamais avec nous. Mon cœur pleure d'inconsolable douleur. Je te rejoindrai. Merci d'avoir été mon ami.
Chantal, Estelle, Ariane, Antonio, Anthony, Mark et Rhéa te saluent dans l'amour.

Carol KHOURY ANDARY