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Culture - Zoom

« Brisé comme l’intérieur de tout Arménien »

Une sculpture en argent et chrome, nommée «Crucifixion».

Au milieu d'une multitude de toiles, marquées par l'adversité de l'histoire, une sculpture en argent et chrome, nommée Crucifixion. Avec des personnages comme portés au gibet et à la potence. En fond de décor, des silhouettes squelettiques sur une toile comme échappée au camp de la honte et de mort... Le tout sur un socle reposant sur un morceau de miroir brisé. «Brisé comme l'intérieur de tout Arménien cassé à tout jamais», explique Raffi Tokatlian.
En marge de la commémoration du centenaire du génocide arménien, l'artiste expose une dizaine de toiles et de sculptures en bronze, argent et chrome, toutes inspirées du drame des enfants du pays de Sayat Nova, à la galerie Connaissance des arts, à Saifi Village. Une dizaine d'acryliques, avec un mélange de fusain, d'huile, d'encre de Chine et de marc de café font surgir des images de peur, de mort, de souffrance, d'humiliation et de déportation. Onirisme et réalisme au bout de ces œuvres sous le label de «droits immortels». Les années se sont certes écoulées, mais les séquelles et les stigmates des vies qui ont volé en éclats n'en sont pas moins douloureux et violents.
À noter par ailleurs que Raffi Tokatlian vient de recevoir des mains de la ministre de la Diaspora de la République d'Arménie, Heranouche Hagopian, de passage à Beyrouth, la médaille Archille Gorki pour l'ensemble de son œuvre et de sa créativité.

L'exposition « Immortal Rights » de Raffi Tokatlian se prolongera à la galerie Connaissance des arts (Saifi Village) jusqu'à la fin du mois de mars courant.

Au milieu d'une multitude de toiles, marquées par l'adversité de l'histoire, une sculpture en argent et chrome, nommée Crucifixion. Avec des personnages comme portés au gibet et à la potence. En fond de décor, des silhouettes squelettiques sur une toile comme échappée au camp de la honte et de mort... Le tout sur un socle reposant sur un morceau de miroir brisé. «Brisé comme...

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