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Nucléaire iranien: le Britannique Hammond prêt à aller à Lausanne ce week-end

Signe de l'accélération des discussions sur le nucléaire iranien, le ministre des Affaires étrangères britannique Philip Hammond a confirmé vendredi qu'il était prêt à se joindre aux pourparlers ce week-end à Lausanne en Suisse.

M. Hammond, en déplacement à Washington, a expliqué que l'accord était imminent mais sans savoir sous quelle forme il allait être présenté et notamment s'il y aurait un accord écrit d'ici la date butoir du 31 mars.
"Nous espérons pouvoir y arriver d'ici les 48 prochaines heures et je suis prêt à partir ce week-end dès qu'il faudra", a-t-il déclaré auprès de journalistes.

Plus tôt, le ministère des Affaires étrangères avait confirmé auprès de l'AFP la venue du ministre à Lausanne ce week-end mais le chef de la diplomatie britannique a précisé depuis Washington qu'il ne se déplacerait en Suisse qu'en cas de progrès substantiel.
"Je retourne à Londres et j'irai à Lausanne au moment opportun", a-t-il dit, expliquant que les négociations étaient dans une phase hautement technique.
M. Hammond a précisé qu'il était échaudé par l'échec en novembre dernier des dernières négociations à Vienne.
Lausanne n'est qu'à "une heure, une-demi-heure d'avion", a-t-il dit. "Nous sauterons dans un avion dès que nous aurons l'impression que c'est le bon moment pour nous de nous asseoir."

Dans l'éventualité d'un accord, M. Hammond a insisté sur le fait qu'il s'agirait simplement d'un accord de principe dont les contours seraient précisés dans les mois qui viennent.
"Nous pensons pouvoir présenter un plan de travail. Savoir si ce sera sous une forme écrite ou non n'est pas capital mais ce sera sans doute sous la forme de grandes lignes", a-t-il déclaré précisant qu'il s'agirait d'une "déclaration politique ou peut-être de déclarations du P5+1 et de l'Iran".

Un porte-parole du chef de la diplomatie française a indiqué que M. Fabius serait à Lausanne samedi où doivent se retrouver ses homologues américain John Kerry et iranien Mohammad Javad Zarif.
Après 18 mois d'intenses négociations, les négociateurs espèrent aboutir à un accord d'ici mardi. Grande-Bretagne, Chine, France, Allemagne, Russie et Etats-Unis veulent que l'Iran soit soumis à de strictes contrôles et qu'il ne puisse se doter de l'arme nucléaire, une volonté dont se défend Téhéran.

Le président iranien Hassan Rohani a lancé une offensive diplomatique exceptionnelle auprès de dirigeants des grandes puissances pour obtenir au minimum à un accord de principe.

Signe de l'accélération des discussions sur le nucléaire iranien, le ministre des Affaires étrangères britannique Philip Hammond a confirmé vendredi qu'il était prêt à se joindre aux pourparlers ce week-end à Lausanne en Suisse.M. Hammond, en déplacement à Washington, a expliqué que l'accord était imminent mais sans savoir sous quelle forme il allait être présenté et notamment...