D'Antélias à Balamand, trois temples à visiter
– Le Musée du Catholicossat arménien de Cilicie, à Antélias : il a ouvert ses portes en 1998. Sur trois étages, il rassemble des manuscrits et miniatures qui permettent de suivre quelques-uns des principaux moments de l'histoire de la miniature arménienne ; des monnaies d'argent et de cuivre anciennes, des pièces archéologiques qui reflètent l'art et la civilisation de l'Arménie ancienne ; des collections de tapis et de tapisseries et d'art moderne ainsi que des khatchk'ars, stèles commémoratives ou funéraires décorées d'une grande croix.
– Le Musée des arméniens-catholiques de Bzoummar : installé au couvent Notre-Dame de Bzoummar, dans le Kesrouan, le musée a été inauguré le 5 juin 1966. L'Institut séculaire a su, au cours des années, collectionner et conserver avec soin de nombreux objets de valeur, en rapport avec la culture et l'histoire arméniennes. Ces objets représentent de beaux spécimens de l'art arménien, qui se rattachent à la glorieuse tradition culturelle du peuple arménien. Ce couvent constitue une parcelle de l'Arménie, perchée sur les hauteurs du Liban.
– Le Musée ethnographique de l'Université de Balamand, Koura : les musées ethnographiques et historiques mettent en valeur l'importance de la mémoire, sa conservation et l'apprentissage qu'on peut en tirer. Ils nous permettent l'étude d'objets porteurs de leçons de nos ancêtres, une adaptation parfaite à leur environnement, un usage intelligent de leurs ressources naturelles, une vie respectueuse et en harmonie avec la nature. La reconnaissance de ces manifestations humaines modestes et discrètes valorise l'ingéniosité de la population locale et octroie à notre vie traditionnelle d'hier sens et puissance aujourd'hui.
Pour assurer la visite de ces trois musées, une navette sera mise à disposition, avec inscription au préalable, de 8h à 16h au : 961 6 930250 ext. 1462.
De Beyrouth à Saïda
– Le Musée national de Beyrouth, rue de Damas : sarcophages, sculptures, bas-reliefs, mosaïques, bijoux, monnaies, céramiques sans oublier les fresques romaines qui décoraient les parois de la tombe de Tyr font du Musée national de Beyrouth un haut lieu de conservation du patrimoine archéologique libanais. Les collections qu'il comporte relatent les millénaires écoulés et témoignent du riche passé du Liban et des civilisations qui s'y sont succédé. Érigé en 1937, le musée a subi de lourds dommages durant la guerre civile et fut fermé jusqu'en 1997. Aujourd'hui, après une vaste opération de rénovation, il a recouvré toute son importance, en particulier du fait de ses collections phéniciennes.
– MIM, le Musée des minéraux, campus de l'innovation et du sport (CIS), Université Saint-Joseph, rue de Damas : il présente la collection privée de Salim Eddé qui compte à ce jour plus de 1 600 minéraux provenant de 65 pays. Des chefs-d'œuvre façonnés par la nature depuis des millions d'années. Par la variété et la qualité de ses minéraux, cette collection est aujourd'hui considérée comme l'une des plus importantes collections privées au monde.
– Le Musée de préhistoire : situé rue de l'Université Saint-Joseph, quartier Monnot, Achrafieh, le Musée de préhistoire libanaise a été créé à partir des collections des pères jésuites. Il expose le plus vieux patrimoine archéologique du pays, qui relate près d'un million d'années d'histoire de l'homme au Liban.
– La Villa Audi, rue Saint-Nicolas, Achrafieh : elle a été construite en 1910. Elle a abrité la direction générale de la Bank Audi de 1970 à 2000. Par la suite, le bâtiment a été affecté pour servir de lieu culturel et cela sous l'égide de la Fondation Audi. Ses locaux sont actuellement occupés par une partie de la « collection privée de mosaïques et d'objets anciens » de la Bank Audi. Ils sont disposés d'une manière à constituer une exposition didactique et permanente consacrée à l'art de la mosaïque. Cette exposition montre comment cet art a évolué au fil du temps et selon les différentes époques IIe-VIe siècle AD).
– Le Musée archéologique de l'AUB : c'est le musée de l'Université américaine de Beyrouth, rue Bliss. Il est, après ceux du Caire et de Constantinople, le troisième plus ancien musée du Proche-Orient. Ce musée régional abrite des collections provenant de sept pays : Liban, Syrie, Palestine, Iran, Irak, Égypte et Chypre. Il couvre les périodes allant de la préhistoire jusqu'à l'époque islamique. Le musée a été entièrement rénové et rouvert au public en juin 2006.
– Le Musée de la Banque du Liban : ouvert en novembre 2013, le Musée de la BDL, rue Hamra, comporte des collections rares et précieuses de monnaies anciennes remontant au Ve siècle avant J-C ; une collection unique et complète de billets libanais de 1919 jusqu'à nos jours ainsi qu'une grande sélection de billets internationaux. Mais le musée n'est pas uniquement une exposition de monnaie, ce sont également des jeux interactifs qui permettent au visiteur de s'amuser tout en apprenant.
– Le palais Debbané, rue Moutran, Saïda : il sera ouvert de 16h à 22h. Le palais Debbané fut construit en 1721 et classé monument historique en 1968. Cette demeure du XVIIIe siècle présente tous les éléments constitutifs du « dar » arabo-ottoman et témoigne d'une maîtrise parfaite de l'architecture à la manière de l'école de décoration damascène. La famille Debbané s'y installe en 1800 et en fait sa résidence jusqu'en 1978. La Fondation Debbané, créée en 1999, a pour objectif de restaurer le bâtiment et de le convertir en musée. Le palais est ouvert aux visiteurs tous les jours de 9h à 18h, sauf les vendredis.
Service de navette
Pour la région de Beyrouth, une navette sera disponible toutes les 30 minutes.
Itinéraire du bus 1 : Musée national-Musée des minéreaux-Musée de préhistoire-Villa Audi.
Itinéraire du bus 2 : Musée national-Musée de la Banque du Liban-Musée archéologique de l'Université américaine.
commentaires (0)
Commenter