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Culture - Rencontre

Qu’est-ce qui fait encore courir Nagy Souraty ?

Théâtre. Identité. Survie. C'est dans le théâtre qu'il cherche son identité et sur les planches qu'il a trouvé sa survie. Nagy Souraty s'inspire de ces trois thèmes pour construire sa dernière pièce, Déplacés, initiée par un peuple en souffrance : les yazidis.

Obsédé par l'image des Yazidis en transhumance forcée à cause de la barbarie de l'État islamique, et par l'image de la députée irakienne Vian Dakhil exhortant, en larmes, le Parlement irakien d'arrêter le génocide dont sa minorité est la victime, Nagy Souraty, entouré d'une équipe de passionnés des planches, initie un grand projet théâtral. « Un work in progress », précise-t-il. Ce spectacle aura lieu parallèlement au symposium organisé à l'Université Saint-Esprit de Kaslik sous le thème Théâtre, identité et survie, pour marquer la Journée internationale du théâtre, les 26 et 27 mars.
« À l'Usek, il était question de relancer le département de théâtre. À la demande de Léna Saadé Gebran, nous avons créé des cours et des ateliers qui s'étalent sur deux semestres et qui réuniraient non seulement des étudiants de différentes facultés, mais aussi des enseignants et des personnes désireuses de participer à ce programme », confie Nagy Souraty. Au bout de ce travail un spectacle baptisé Déplacés. Un travail qui vise, à partir de la situation des Yazidis, à brosser le portrait du genre humain. Il fallait tisser des liens entre l'intime du comédien et les reportages réalisés – chaque acteur, chaque performateur, s'octroyant la liberté de choisir un personnage avec lequel il dialoguerait.

Obsédé par l'image des Yazidis en transhumance forcée à cause de la barbarie de l'État islamique, et par l'image de la députée irakienne Vian Dakhil exhortant, en larmes, le Parlement irakien d'arrêter le génocide dont sa minorité est la victime, Nagy Souraty, entouré d'une équipe de passionnés des planches, initie un grand projet théâtral. « Un work in progress »,...

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