Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Attentat du Bardo

La Tunisie célèbre son indépendance dans le deuil

À l’entrée du musée Bardo en Tunisie. Fethi Belaid/AFP

La Tunisie a célébré hier son indépendance dans le deuil, deux jours après l'attentat revendiqué par l'État islamique (EI) contre des touristes au musée du Bardo à Tunis.
À cette occasion, le président Béji Caïd Essebsi s'est de nouveau adressé en soirée à la nation à l'occasion du 59e anniversaire de l'indépendance, après avoir promis une lutte « sans pitié contre le terrorisme ». « Le premier défi est celui de la sécurité », a-t-il lancé en appelant à « l'union nationale ». Auparavant, une centaine de personnes ont manifesté le matin « contre le terrorisme » dans le centre de Tunis et quelques centaines sur l'île de Djerba, haut lieu du tourisme, alors que l'attaque contre le plus prestigieux musée du pays a porté un coup à ce secteur vital de l'économie.
Parallèlement, en visite à Tunis, le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, reçu par le président Essebsi, a de nouveau exprimé la solidarité de Paris dans le « combat contre toutes les formes de barbarie ». Il a également déposé une gerbe à l'entrée du musée et rendu visite à des blessés français. Dans le même temps, le président François Hollande a confirmé la mort d'un troisième Français dans l'attentat, au cours duquel trois Polonais et un Russe sont également décédés, d'après Varsovie et Moscou. Pour rappel, revendiquée par l'EI, cette attaque sans précédent depuis la révolution de 2011 a coûté la vie à 20 touristes étrangers et un policier tunisien. En outre, de nouveaux témoignages ont été donnés hier depuis l'Espagne, où est arrivé le paquebot MSC Splendida dont 12 passagers sont décédés à Tunis. « Ils se sont mis à tirer sur les touristes. Ils tiraient sur tous ceux qu'ils rencontraient, sans pitié », a raconté Josep Lluis Cusido, maire d'un village catalan.

« Éléments suspects »
Les deux assaillants, qui ont tiré à la kalachnikov sur les victimes alors qu'ils descendaient de leurs cars, se sont formés au maniement des armes en Libye, a indiqué le secrétaire d'État aux Affaires sécuritaires Rafik Chelly. Il s'agit de « deux éléments extrémistes salafistes » qui avaient « quitté clandestinement le pays en décembre » pour ce pays voisin en proie au chaos, a-t-il ajouté. M. Chelly a précisé que les deux jeunes hommes étaient « des éléments suspects » faisant partie de « ce qu'on appelle les cellules dormantes, formées d'éléments présents dans les villes (...) dont nous savons qu'ils peuvent mener des opérations mais il faut rassembler les indices pour pouvoir mener une arrestation ». L'un d'eux, Yassine Abidi, avait été arrêté avant son départ en Libye.
Enfin, l'AFP a appris hier auprès de la police et de la famille de l'autre assaillant, Jabeur Khachnaoui, que le père, les deux frères et la sœur de ce dernier avaient été interpellés, sans que l'on sache s'ils font partie des neuf arrestations annoncées la veille. En revendiquant l'attentat jeudi dans un message sonore mis en ligne, l'EI a menacé la Tunisie d'autres actions.

La Tunisie a célébré hier son indépendance dans le deuil, deux jours après l'attentat revendiqué par l'État islamique (EI) contre des touristes au musée du Bardo à Tunis.À cette occasion, le président Béji Caïd Essebsi s'est de nouveau adressé en soirée à la nation à l'occasion du 59e anniversaire de l'indépendance, après avoir promis une lutte « sans pitié contre le...

commentaires (1)

C’est confirmé. Le 30 janvier, Panamza était le premier média francophone à dévoiler une information troublante, relative aux mystérieux attentats de Paris et basée sur un article -passé sous silence par la presse hexagonale- du New York Post : Michel Edmond Mimoun Emsalem, président et actionnaire unique (depuis 2010) du magasin Hyper Cacher -dans lequel s’est déroulé l’attaque terroriste imputée à Amedy Coulibaly- avait vendu son entreprise un jour avant. Précisément : « le 8 janvier, à 9 heures », lors d’une « assemblée générale extraordinaire ». Ces précisions inédites sont extraites d’un document officiel que s’est procuré Panamza (moyennant paiement d’une dizaine d’euros) auprès du tribunal de commerce de Paris : le procès-verbal de la réunion, déposé le vendredi 13 mars. Deux jours plus tard, le dimanche 15 mars, le magasin rouvrait ses portes en présence de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, et Laurent Mimoun, un homme vaguement présenté par le site Actualité juive comme l’un des « repreneurs, peu avant le drame ». Curieusement, ce n’est pas le nom de ce dernier qui figure dans le PV de l’AG extraordinaire: seul est mentionné le patronyme d’un certain Julien Aboulker, jeune homme de 35 ans -déjà gérant de l’entreprise Sodiam et désormais en charge du groupe Hyper Cacher- dont la particularité réside dans son implantation commerciale en Floride, auprès de son frère Serge Aboulker.

FRIK-A-FRAK

13 h 55, le 21 mars 2015

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • C’est confirmé. Le 30 janvier, Panamza était le premier média francophone à dévoiler une information troublante, relative aux mystérieux attentats de Paris et basée sur un article -passé sous silence par la presse hexagonale- du New York Post : Michel Edmond Mimoun Emsalem, président et actionnaire unique (depuis 2010) du magasin Hyper Cacher -dans lequel s’est déroulé l’attaque terroriste imputée à Amedy Coulibaly- avait vendu son entreprise un jour avant. Précisément : « le 8 janvier, à 9 heures », lors d’une « assemblée générale extraordinaire ». Ces précisions inédites sont extraites d’un document officiel que s’est procuré Panamza (moyennant paiement d’une dizaine d’euros) auprès du tribunal de commerce de Paris : le procès-verbal de la réunion, déposé le vendredi 13 mars. Deux jours plus tard, le dimanche 15 mars, le magasin rouvrait ses portes en présence de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, et Laurent Mimoun, un homme vaguement présenté par le site Actualité juive comme l’un des « repreneurs, peu avant le drame ». Curieusement, ce n’est pas le nom de ce dernier qui figure dans le PV de l’AG extraordinaire: seul est mentionné le patronyme d’un certain Julien Aboulker, jeune homme de 35 ans -déjà gérant de l’entreprise Sodiam et désormais en charge du groupe Hyper Cacher- dont la particularité réside dans son implantation commerciale en Floride, auprès de son frère Serge Aboulker.

    FRIK-A-FRAK

    13 h 55, le 21 mars 2015

Retour en haut