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Moyen Orient et Monde - Terrorisme

L’État islamique revendique l’attentat du musée de Tunis

Le président Béji Caïd Essebsi promet que « les traîtres seront anéantis ».

Un garde posté devant le musée Bardo à Tunis, hier. Fethi Belaid/AFP

L'État islamique (EI) a revendiqué hier l'attentat du musée du Bardo à Tunis, le plus meurtrier perpétré par l'EI contre des Occidentaux.
L'attaque a été revendiquée dans un message audio sur Internet. Le groupe extrémiste sunnite, qui compte des centaines de combattants tunisiens dans ses rangs, a menacé la Tunisie d'autres attaques. L'opération, selon l'EI, a été menée mercredi par « deux chevaliers du califat, Abou Zakaria al-Tounsi et Abou Anas al-Tounsi », « munis d'armes automatiques et de grenades », qui sont « parvenus à assiéger un groupe de ressortissants des pays croisés (...) semant la terreur dans le cœur des infidèles en Tunisie musulmane ».
Les autorités ont, elles, annoncé la mort de deux assaillants, identifiés comme Yassine Abidi et Hatem Khachnaoui, puis l'interpellation de neuf suspects dont « quatre éléments en relation directe avec l'attaque ».
L'attaque a frappé le plus prestigieux musée du pays, et a coûté la vie à 20 touristes et un Tunisien, selon un dernier bilan officiel. Treize touristes ont été identifiés, dont trois Japonaises, deux Français, deux Espagnols, une Britannique. Une bonne partie des victimes étaient des croisiéristes descendus de leur paquebot en escale pour découvrir Tunis. Hamadi, un guide touristique tunisien, célébré en héros, accompagnait un groupe d'Italiens lorsqu'ils ont été surpris par l'attaque. Grâce à sa connaissance des couloirs du bâtiment, celui-ci a pu exfiltrer 30 touristes. Autre heureuse nouvelle, deux touristes espagnols ont été retrouvés dans le musée où ils avaient passé la nuit cachés à l'initiative d'un employé, également sain et sauf.

« Terrorisme dehors »
Dans ce contexte et au vu des « circonstances exceptionnelles », l'armée va désormais participer à la sécurisation des accès des grandes villes par des patrouilles, a annoncé la présidence. Le Premier ministre Habib Essid a reconnu « des failles sécuritaires », alors que le musée est mitoyen du Parlement où se tenait, au moment de l'attaque, une réunion de cadres militaires et de la justice sur la réforme de la loi antiterroriste. Il a promis une « enquête approfondie ». Dans une interview à la chaîne de télévision française TF1, le président Béji Caïd Essebsi a assuré que « le processus de mise en place du système démocratique est déjà bien en place, bien ancré... Qu'il n'y aura jamais de mouvement de retour ». Le dirigeant a par ailleurs affirmé que les auteurs de l'attaque portaient sur eux des « explosifs » et que la « promptitude » des forces de l'ordre a « évité une catastrophe ».
Condamné par la communauté internationale, l'attentat a provoqué une très forte émotion en Tunisie et de multiples appels à l'unité. Sur les réseaux sociaux, les mots « #JeSuistunisien », « #JeSuisBardo » ou encore « #JeSuistunisie » ont été largement repris. En fin d'après-midi, environ 200 personnes ont participé à un « rassemblement populaire silencieux » devant le musée du Bardo, certaines enveloppées dans le drapeau tunisien. « Tunisie libre, terrorisme dehors », ont-elles scandé. Des bouquets de fleurs ont été déposés devant l'entrée du musée, où des traces de sang étaient encore visibles.
Le principal syndicat, l'UGTT, a appelé à « mobiliser les forces du peuple et tous les organes de l'État à déclarer la guerre au terrorisme ». Le chef du parti islamiste Ennahda, Rached Ghannouchi, s'est dit convaincu que « le peuple se tiendra uni face à la barbarie ». Le président Béji Caïd Essebsi a, lui, promis que « les traîtres seront anéantis ».
Enfin, le gouvernement tunisien a notamment qualifié de « terrible » « l'impact économique » pour le pays : le tourisme, déjà en crise, en est l'un des secteurs stratégiques. Les groupes italiens MSC Croisières et Costa Croisières, dont des passagers ont été touchés au musée, ont annoncé la suspension de leurs escales à Tunis. Chacun avait un paquebot avec plus de 3 000 passagers en escale à Tunis mercredi. Le Syndicat des tour-opérateurs français (Seto) a en revanche indiqué qu'il n'y avait pas, pour l'heure, de vague d'annulations auprès des voyagistes français.

(Source : AFP)

L'État islamique (EI) a revendiqué hier l'attentat du musée du Bardo à Tunis, le plus meurtrier perpétré par l'EI contre des Occidentaux.L'attaque a été revendiquée dans un message audio sur Internet. Le groupe extrémiste sunnite, qui compte des centaines de combattants tunisiens dans ses rangs, a menacé la Tunisie d'autres attaques. L'opération, selon l'EI, a été menée mercredi...

commentaires (3)

"Pauvres" mahométans !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

08 h 53, le 21 mars 2015

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Commentaires (3)

  • "Pauvres" mahométans !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    08 h 53, le 21 mars 2015

  • LES VENTOUSES DE LA PIEUVRE DAESCHIENNE S'ALLONGENT PARTOUT !

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 10, le 21 mars 2015

  • Attendez , attendez un peu , ces daechistes du Maghreb et d'occicon etaient des "combattants de la liberte" aussi loin que je sache ! hollandouille les a qualifie comme tels en 2011 au moment ou il prenait le pouvoir des mains de son non moins complice sarkouille , et voila qu'on condamne et qu'on joue les vierges effarouchees devant le parcours de ces bacteries qui sont allees s'entrainer en Lybie , liberee elle aussi par sarkouille et un intellectual de pacotille nomme bhl express en sionisme malfaisant ?! soyons serieux les gars , la tentative de nous refaire le coup en Syrie a heureusement echouee , grace a Poutine , Khamenei et H.N , grands resistants devant l'Eternel . Pardon si j'ai vexe mais publiez moi svp /

    FRIK-A-FRAK

    14 h 05, le 20 mars 2015

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