Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a estimé hier que « ceux qui pariaient sur l'accord irano-américain portant sur le nucléaire pour le déblocage de la présidentielle souhaitent en réalité maintenir l'état de vide institutionnel ». Pour lui, ceux qui « veulent réellement une solution doivent la chercher à l'intérieur du pays. En effet, il est possible de combler demain la vacance présidentielle, à condition que toutes les parties décident de mettre de côté leurs différends et acceptent d'élire le général Michel Aoun, le seul qui soit habilité et le seul qui mérite d'occuper la magistrature suprême ». S'adressant ensuite au camp opposé, le numéro deux du parti chiite a demandé : « Quelle est l'alternative que vous proposez ? Si vous campez sur votre position, l'attente pourra durer deux ans ou plus. Si, par contre, vous souhaitez atteindre une solution, le général Aoun est prêt.
Quoi qu'il en soit, le président fort l'est aux yeux de toutes les parties. »
Dans un communiqué publié hier, le Hezbollah a estimé en outre que « les divergences dans l'évaluation des intérêts du pays expliquent les positions différentes des blocs parlementaires par rapport à leur participation à la séance plénière ». Pour le parti chiite, la relance des réunions parlementaires est « plus que nécessaire pour le pays et les citoyens ». Par ailleurs, le Hezbollah a valorisé son dialogue en cours avec le courant du Futur, surtout que « les secousses régionales exigent la tenue de dialogues pour aboutir à une appréciation commune des intérêts de la nation ».
Contrer la mainmise iranienne...
Réagissant aux propos du haut responsable hezbollahi, le député des Forces libanaises, Fadi Karam, a tweeté hier : « Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a prouvé, en appelant à adhérer à la logique d'un seul candidat qu'on impose, qu'il est iranien de culture et d'appartenance. C'est pourquoi il ne peut comprendre notre enracinement dans la culture démocratique libanaise, que nous n'abandonnerons pas et que nous l'invitons à apprendre. »
De son côté, le député Mohammad Kabbara a appelé hier les décideurs régionaux à prendre « une décision arabe audacieuse de libérer les pays de la région qui sont occupés par l'Iran ».
Le Parti national libéral qui s'est réuni hier sous la présidence du député Dory Chamoun a mis en garde contre la mainmise iranienne sur le Liban précisément. « Le blocage de l'échéance présidentielle livre le Liban et toutes ses institutions aux ambitions et aux calculs de Téhéran », a souligné le PNL dans un communiqué.
commentaires (5)
APRÈS LES DÉCLARATIONS DE KERRY ET DE LA CIA SUR BACHAR... JE VOIS LE PARAVENT VOGUANT... AU GRÉ DU MASTODONTE ET DES ÉLÉPHANTEAUX... À PLEINS VENTS VERS LA CHAISE DE SES RÊVES !!!
JE SUIS PARTOUT CENSURE POUR AVOIR BLAMER GEAGEA
19 h 08, le 15 mars 2015