L'EI a décapité en public deux hommes accusés d'homosexualité et un autre de blasphème, dans le nord de l'Irak, selon des photos diffusées mardi sur les réseaux sociaux. Photo d'archives AFP.
Le groupe État islamique (EI) a décapité en public deux hommes accusés d'homosexualité et un autre de blasphème, dans le nord de l'Irak, selon des photos diffusées mardi sur les réseaux sociaux.
Sur les clichés, les hommes ont les yeux bandés et sont agenouillés devant un bourreau masqué et habillé de noir, qui brandit un long sabre rouillé, sous les yeux d'une foule dans une ville non identifiée de la province de Ninive (nord). Contrairement à la plupart des messages de propagande du groupe jihadistes, ces photos ne montrent pas les corps des hommes après leur exécution. Les raisons de leur exécution sont expliquées dans les légendes. Ces trois décapitations n'ont pas pu être vérifiées de manière indépendante par l'AFP.
Accusé par l'ONU de mener des crimes contre l'humanité, ce groupe multiplie les exactions: enlèvements, crucifixions, décapitations... L'EI contrôle de vastes zones dans le nord et l'ouest de l'Irak, dont la province de Ninive, et les forces pro-gouvernementales tentent depuis de récupérer le terrain perdu, avec l'appui aérien de la coalition internationale antijihadistes dirigée par les Etats-Unis.
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L'armée Irakienne mène actuellement une offensive de grande ampleur pour reprendre la ville de Tikrit, située à 160 km de Bagdad sur la route entre la capitale irakienne et Mossoul, chef-lieu de la province de Ninive, deuxième ville du pays et principal bastion de l'EI en Irak.
Évasion d'une centaine de prisonniers de l'EI en Syrie
Par ailleurs, une centaine de prisonniers de l'EI se sont évadés d'une prison du nord de la Syrie dans laquelle ils étaient détenus, rapporte mardi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). L'organisation basée à Londres précise que l'évasion s'est déroulée à el-Bab, une ville de la province d'Alep située à une trentaine de kilomètres de la frontière turque, où des combats fratricides entre jihadistes, dont des Européens qui s'étaient évadés d'une autre prison et voulaient fuir en Turquie, ont fait une dizaine de morts ce week-end.
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Parmi les évadés, au nombre de 95 environ, figurent une trentaine de combattants kurdes, des civils syriens et des membres de brigades islamistes rivales de l'EI. Des messages relayés par haut parleur appellent les habitants à aider à leur capture, ajoute l'OSDH en citant des sources sur place.
Le groupe jihadiste a mis en place ses propres tribunaux et prisons sur les territoires qu'il contrôle en Syrie et en Irak, où il a déclaré un "califat" islamique.
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Des milliers de forces des tribus sunnites, dans les provinces de Salaheddine et d'Al-Anbar, sont entrées en lice, sur le champ de bataille, pour donner un coup de main aux militaires de l'armée irakienne, dans la lutte contre bactéries . Citant des sources bien informées, 7.000 forces des tribus sunnites sont venues en aide aux militaires de l'armée régulière, tandis que les forces populaires combattent, pour libérer Tikrit. Les forces sunnites essayent d'attaquer, depuis l'Ouest, les positions des bactdaeshistes, à Tikrit, tandis que les Peshmergas kurdes s'en prennent, depuis l'Est, à leurs positions. Les tribus de Salaheddine ont annoncé, mardi, en émettant un communiqué, dont une copie a été remise à Sumeriya News, que tous les habitants de Tikrit et ses tribus sont, totalement, prêts à faire face aux bacdaeshistes et à coopérer avec les forces armées irakiennes. Comme quoi la propagande occicon ne tient sur la guerre sunnite /chiite . Ni sur la soit disant puissance des bactedaechistes.
FRIK-A-FRAK
18 h 12, le 10 mars 2015