Rechercher
Rechercher

Lifestyle - Pendant ce temps, ailleurs...

À Paris, on a tatoué à tout-va

Pour sa troisième édition et fort du succès des années précédentes, le Mondial du tatouage a décoiffé la Grande Halle de la Villette avec une palette de formes, de couleurs et de talents venus du monde entier. Et de surprenantes créatures...

Lionel Bonaventure/AFP

Les 6, 7 et 8 mars, près de 340 artistes et quelque 30 000 visiteurs, tous fous de tatouage, se sont retrouvés autour de l'incontournable Tin-Tin, organisateur du Mondial du tatouage parrainé par l'acteur Nicolas Duvauchelle (vu notamment dans Braquo ou Polisse), pour partager une passion et un art. Bienvenue dans ce club de moins en moins fermé qui a ouvert ses portes aux visiteurs sur un espace de 22 000 m2 – le Salon français devient ainsi l'un des plus importants du genre au monde. Suisse, Allemagne, Grèce, Italie, Espagne, États-Unis, Japon, Thaïlande... Plus de 300 artistes issus des cinq continents se sont réunis pendant trois jours pour promouvoir cet art qui possède ses propres langage, code et rituel. Des tatoueurs polynésiens particulièrement inspirés étaient présents pour la première fois cette année : Chime, Roonui, Vatea, Thierry Manao de Tiki Tattoo ou encore Julien Te Mana. Côté français, l'équipe de Tin-Tin tatouages, ainsi que quelques célèbres signatures dont Alix Ge, Easy Sasha, Guy Le Tatooer, Fat Manu, Mikael de Poissy et Dimitri HK, se sont agréablement fait remarquer. Concours de tatouages, expos, concerts, DJ set, défilés figuraient au programme, ainsi que tous les styles, allant du traditionnel au hard core en passant par l'orientalisme, les vitraux d'église, le graphisme maori, le prénom d'un enfant ou d'une femme aimée, une calligraphie ou des formes plus abstraites. À chacun, client ou artiste, son style et sa philosophie. À chaque artiste sa méthode de travail et, pour le tatoué, sa manière personnelle de déambuler, le buste nu, à travers les stands, affichant fièrement son corps fraîchement tatoué. L'essentiel, outre la qualité esthétique, est, pour le tatoué, de pouvoir lire son histoire, la graver sur sa peau, au plus proche de lui-même et ne pas l'oublier. De moins en moins marginalisé, le tatouage, « une véritable œuvre d'art en format XXL », comme l'ont souligné des médias français, est devenu un véritable phénomène de mode. De plus en plus grands, présents et impressionnants, en couleur ou en noir et blanc, ils recouvrent, au choix, les dos, les bras, les jambes, l'épaule et même le crâne. Selon un sondage de l'Ifop, un Français sur 10 est tatoué. Pour Tin-Tin, le tatoueur le plus célèbre de l'Hexagone, également président du syndicat national des artistes tatoueurs, et contrairement à ce que l'on pourrait croire, « cet art touche depuis très longtemps toutes les classes de la société. Aujourd'hui on le montre plus ». Et avec brio !
Parmi les événements du week-end : le concours du plus beau tatouage, l'exposition consacrée à Mikaël de Poissy, un artiste francilien dont la spécialité est le tatouage religieux, basé sur l'esthétique des vitraux d'église, l'affiche prestigieuse d'artistes tatoueurs venus de la planète entière et enfin une importante programmation musicale, avec notamment Skip The Use, Da Silva, Dog Eat Dog et les Burning Heads. Atmosphère, atmosphère...
(Rédaction et agences)

Les 6, 7 et 8 mars, près de 340 artistes et quelque 30 000 visiteurs, tous fous de tatouage, se sont retrouvés autour de l'incontournable Tin-Tin, organisateur du Mondial du tatouage parrainé par l'acteur Nicolas Duvauchelle (vu notamment dans Braquo ou Polisse), pour partager une passion et un art. Bienvenue dans ce club de moins en moins fermé qui a ouvert ses portes aux visiteurs sur un...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut