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Dernières Infos - turquie

Un chef des rebelles kurdes du PKK veut des mesures d'Ankara avant de désarmer

Un chef militaire des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a souhaité qu'une solution politique négociée avec Ankara précède le désarmement de ses combattants, jeudi, quelques jours après l'appel du chef historique du PKK Abdullah Öcalan à déposer les armes.

"Tout ça fonctionne de la même façon partout dans le monde. D'abord une solution, ensuite le désarmement", a déclaré Cemil Bayik dans un entretien accordé à un journal kurde depuis son quartier général du Mont Kandil (nord de l'Irak).
"Le Parti de la justice et du développement (AKP, au pouvoir) doit d'abord prendre des mesures avant qu'un appel au désarmement puisse être pris en compte", a ajouté M. Bayik dans son premier commentaire après l'annonce de M. Öcalan.

Dans un message lu samedi par un député pro-kurde, le chef du PKK, qui purge une peine de prison à vie, a relancé les pourparlers de paix avec le gouvernement islamo-conservateur turc en appelant "le PKK à organiser un congrès extraordinaire au printemps pour prendre une décision stratégique et historique de désarmement".
"C'est un appel historique à remplacer le combat armé par la politique", ajoute-t-il.

Cet appel, jugé "historique" par le président turc Recep Tayyip Erdogan comme l'Union européenne (UE), a ravivé les espoirs d'une fin du conflit kurde, qui a fait quelque 40 000 morts depuis 1984.
Mais de nombreux obstacles demeurent. Le chef du PKK a énuméré dix points politiques à résoudre et les députés kurdes exigent le retrait de certains articles d'une loi très controversée renforçant les pouvoirs de la police, en cours d'examen au Parlement.

Le ministre turc de l'Intérieur Efkan Ala a répété jeudi la détermination du pouvoir à aboutir à une solution négociée. "Nous avons pris des risques dans ce processus de paix, nous allons trouver une solution démocratique à tous ces problèmes", a -t-il déclaré lors d'un entretien accordé à la chaîne d'information NTV.

Le gouvernement pousse à un accord dans l'espoir de s'attirer les voix de l'électorat kurde aux élections législatives du 7 juin prochain. M. Erdogan y espère une large victoire pour modifier la Constitution en renforçant ses pouvoirs de chef de l'Etat.

Un chef militaire des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a souhaité qu'une solution politique négociée avec Ankara précède le désarmement de ses combattants, jeudi, quelques jours après l'appel du chef historique du PKK Abdullah Öcalan à déposer les armes."Tout ça fonctionne de la même façon partout dans le monde. D'abord une solution, ensuite le désarmement", a...