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Liban

Du Sérail, Gemayel dénonce la « coquetterie politique » qui empêche l’élection présidentielle...

Tammam Salam, hier, au Sérail, en compagnie d’Amine Gemayel. Photo Dalati et Nohra

Le Premier ministre Tammam Salam a reçu hier au Grand Sérail le chef du parti Kataëb, l'ancien président de la République Amine Gemayel, qu'il a retenu à déjeuner. Les deux hommes ont évoqué « la situation dans la région, notamment sur le plan diplomatique, à la lumière des développements entre l'Iran et d'autres pays », ainsi que « la situation interne et les dangers aux frontières », a indiqué l'ancien chef de l'État à l'issue de la réunion.
« Nous continuons, au Liban, à nous divertir avec des détails, comme si nous étions à l'abri de tout ce qui se produit autour de nous comme changements majeurs », a souligné M. Gemayel.
« Il est très important, au niveau des leaders, d'immuniser la scène interne pour ne pas répéter l'expérience tragique de la Syrie, de la Libye ou du Yémen. Il nous faut immuniser notre situation politique et élire un président de la République. Il existe une coquetterie politique et d'autres considérations qui nous empêchent d'élire un président et de nous entendre sur un mécanisme systématique au niveau de l'action gouvernementale, ne serait-ce qu'a minima, de manière à pouvoir traverser cette étape délicate », a-t-il indiqué.
« Nous n'avons d'autre choix que celui de rectifier la situation gouvernementale au plus vite. Heureusement qu'il y aura demain une réunion du Conseil des ministres. Je souhaite qu'elle permette d'établir un diagnostic concernant la situation autour de nous, à la lumière de quoi nous prendrions les mesures nécessaires en tant que gouvernement pour ramener le Liban sur la scène internationale et défendre son droit et son système face à tous les dangers qui guettent la région », a noté Amine Gemayel.
Et de conclure : « Le plus grave dans ce que nous vivons aujourd'hui serait de s'habituer au vide présidentiel, de sorte que l'on sente, à un moment ou un autre, que l'on peut se passer de la présidence. Je ne sais pas quelles seraient les répercussions de tout cela sur la scène interne, politique et consensuelle ».
Tammam Salam a par ailleurs reçu hier la secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires et coordinatrice des secours d'urgence des Nations unies, Valerie Amos, accompagnée du représentant du Pnud au Liban, Ross Mountain. Mme Amos a remercié le président du Conseil pour l'accueil réservé par le Liban aux réfugiés syriens durant les quatre dernières années. « Nous savons quelles sont les répercussions économiques et sociales sur le Liban de recevoir plus d'un million de déplacés syriens enregistrés, sans compter ceux qui ne sont pas sur les registres, mais qui se trouvent à l'intérieur du pays », a-t-elle indiqué. « Nous avons évoqué la situation dans la région, et surtout l'instabilité résultant de l'expansion de Daech, ainsi que la situation interne. Il a été question de l'importance de la troisième conférence du Koweït pour réunir les fonds et les promesses d'aide aux déplacés syriens au Liban et dans les pays voisins pour soutenir les efforts de stabilité économique au Liban et en Jordanie et pour aider les Syriens sur leur propre territoire », a-t-elle ajouté.
Le Premier ministre a en outre accordé audience au ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, Élias Bou Saab, avec qui il a évoqué le dossier de l'Université libanaise, le député Kassem Hachem, l'évêque grec-catholique de Zahlé, Mgr Issam Darwiche, le président de la commission parlementaire des Travaux publics, le député Mohammad Kabbani, et le secrétaire général de l'Internationale de l'éducation, Fred Van Lleuwen.

Le Premier ministre Tammam Salam a reçu hier au Grand Sérail le chef du parti Kataëb, l'ancien président de la République Amine Gemayel, qu'il a retenu à déjeuner. Les deux hommes ont évoqué « la situation dans la région, notamment sur le plan diplomatique, à la lumière des développements entre l'Iran et d'autres pays », ainsi que « la situation interne et les dangers aux...

commentaires (2)

L'HÉBÉTUDE POLITIQUE ! CHER EX PRÉSIDENT AMINE GÉMAYEL... OSEZ DIRE LES CHOSES PAR LEUR NOM...

JE SUIS PARTOUT CENSURE POUR AVOIR BLAMER GEAGEA

16 h 39, le 05 mars 2015

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Commentaires (2)

  • L'HÉBÉTUDE POLITIQUE ! CHER EX PRÉSIDENT AMINE GÉMAYEL... OSEZ DIRE LES CHOSES PAR LEUR NOM...

    JE SUIS PARTOUT CENSURE POUR AVOIR BLAMER GEAGEA

    16 h 39, le 05 mars 2015

  • "coquetteries politiques" ?????? Je ne savais pas que le Hezbollah et Michel Aoun sont des coquetteries politiques !!!!!! ???? En attendant, quelques soient les termes utilisés, notre pays est sans Président depuis plusieurs mois .... Alors ....

    FAKHOURI

    14 h 36, le 05 mars 2015

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