Le décès, dimanche, du nourrisson Abdel-Raouf Mounir Haouli « faute de places » dans deux hôpitaux du Akkar n'aura pas suffi à convaincre ces hôpitaux de changer leur comportement. Mardi, c'est Enaam Eid, un nourrisson âgé de six mois qui, selon ses parents, a succombé suite au refus de l'hôpital de le prendre en charge.
Selon les propos de ses parents, Enaam Eid, atteinte de fièvre, n'a pas été reçue par l'hôpital Rahal, au Akkar, celui-ci exigeant l'acquittement d'une somme préalable de 100 dollars. "On leur a dit de prendre en charge le bébé en attendant que mon mari aille chercher la somme, mais ils ont refusé", relate la mère de l'enfant. 'Ils m'ont donné un suppositoire pour mon bébé, et m'ont demandé d'attendre (dans le couloir). (...) Elle était malade, elle souffrait d'infections".
Le père de l'enfant a affirmé vouloir porter plainte contre l'hôpital. "J'exige mon droit. Je vais poursuivre l'hôpital en justice. Je n'ai même pas le prix d'un cercueil. Ma maison va s'effondrer sur moi et je n'ai pas les moyens de la rénover", se désole-t-il.
Les urgentistes de l'hôpital démentent toutefois en bloc les accusations des parents d'Enaam Eid. Ils affirment que l'enfant, atteinte d'une malformation, aurait succombé après l'échec des traitements qui lui ont été administrés.
Selon les propos de ses parents, Enaam Eid, atteinte de fièvre,...
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