S'il faut croire Michel Houellebecq, la France aura dans quelques années un président musulman et sera un État islamique. Les jeunes, n'ayant aucune vie familiale, livrés à eux-mêmes, sont embrigadés par les jihadistes. Le reste de l'Europe suivra.
En Amérique, les jeunes sont renvoyés de leurs familles pour prendre leur avenir en main. Ils sont, pour la plupart, drogués, laissant les postes importants aux juifs.
Au Moyen-Orient, tous les Syriens, les Palestiniens, les Jordaniens et les ressortisants des pays d'Orient veulent la nationalité libanaise et seront fiers de posséder un passeport libanais. Il y aura, en plus, tous ceux qui voudront venir habiter chez nous, ceux d'Europe et d'Amérique.
Le vivre ensemble ne se trouve qu'au Liban. Tout le monde peut pratiquer sa foi, porter ce qui lui plaît. Vous voyez dans la rue une femme en minijupe, le dos nu, portant la croix au cou, et à quelques pas d'elle, une femme portant la burka qui laisse à peine deviner les yeux. Vive la vrai liberté et non pas la libre expression pour ridiculiser les croyants, quelle que soit leur croyance.
Pourquoi défendre les crêches dans les écoles ? Les enfants du monde entier attendent avec impatience pour célébrer Noël avec les petits chrétiens
Les expatriés reviendront au pays, qu'ils regrettent d'avoir quitté, et, avec leur fortune, créeront du travail pour tous.
Hassan Nasrallah devrait enrôler tous les jeunes dans des Forces de sécurité routière (FSR). Il leur donnera 1 000 dollars par mois et une moto pour pousuivre les contrevenants et leur imposer des sanctions exemplaires, confisquant voiture et permis de conduire, les envoyant à la fourrière et obligeant leurs propriétaires à payer 500 000 LL pour pouvoir récupérer la voiture. Les conducteurs de deux-roues seront tenus de respecter le code de la route, comme les automobilistes, avec les mêmes sanctions.
Plus de vitesse, plus de non-respect des sens interdits, plus d'agressions de femmes pour voler leur sac à main, plus de feux rouges brûlés. Le métro et les minibus réguliers desserviront tout le pays, avec le pétrole découvert en mer ou laissé par les pays du Golfe dont les ressortissants iront en Europe.
Hassan Nasrallah mérite d'être élu président du Parlement. Il fera marcher tout le monde au pas.
Riad Salamé mérite d'être élu président de la République.
Vivre ensemble dans un pays libre où la vie de famille est très importante, les vieux restant dans leur maison, aimés et respectés par leurs enfants et non mis dans une maison de repos où ils mourront de soif, n'ayant personne pour leur donner un verre d'eau. La vie sociale est primordiale. Un pour tous et tous pour un, comme les mousquetaires...
Un paradis terrestre : c'est ainsi que sera le Liban.
Je suis libanaise et fière de l'être. Un seul regret : je ne pourrai pas assister à la réalisation de mon rêve parce que j'ai 95 ans, suis atteinte d'un cancer, mais ayant toute ma tête. Je serais heureuse que mes petits-enfants ne soient pas obligés de quitter le Liban pour trouver du travail ailleurs. Il y en aura pour tout le monde grâce à tous les expatriés revenant au pays avec leur fortune et leur savoir. Pas de chômeurs, pas de SDF.
Riad Salamé obligera les banques à construire des studios et des bungalows qui seront loués pour vingt ans et dont ils seront propriétaires .
Le président de la Chambre, Nabih Berry, devrait obliger les parlementaires à assister aux séances prévues pour l'élection du président de la République et exclure ceux qui ne viendront pas. Aucune excuse – voyage, maladie ou autre – ne sera tolérée et il versera la moitié de leurs salaires aux anciens et nouveaux élus. Avec les sommes économisées, le peuple pourra bénéficier de l'électricité et de l'eau courante 24 heures sur 24. Nos élus sont très riches et n'ont pas besoin d'un salaire aussi exorbitant alors que l'État, lui, a besoin de faire des économies.
Mme Bahia Hariri a refusé son salaire mensuel disant : « Nous ne le méritons pas, n'ayant pas été capables d'élire un chef d'État. » Ils devraient tous l'imiter.
Vivre libre au Liban signifie profiter de ses belles montagnes, de sa mer, des parties de cartes (bridge, colonne, 14, poker), scrabble, backgammon. Réunis tous ensemble, même dans les abris, ces activités nous ont sauvés de la dépression pendant la guerre, aidées par l'arak et les mezzés. Voilà la vrai joie de vivre.
Nos Lecteurs ont la Parole - Yvette FAYAD
Rêver un nouveau Liban
OLJ / le 04 mars 2015 à 00h00
commentaires (4)
Octogenaire et vous croyez encore dans ces branguignols !!!!
Houri Ziad
14 h 02, le 04 mars 2015