Flashes du monde politique

Une délégation du Hezbollah chez le Tachnag

Une délégation du Hezbollah, présidée par sayyed Ibrahim Amine el-Sayyed et formée du ministre Mohammad Fneich, des députés Mohammad Raad et Ali Moqdad, de l'ancien député Amine Cherri, et de MM. Mahmoud Komati et Ali Daher, s'est rendue hier au siège du parti Tachnag à Bourj Hammoud, où elle a été notamment reçue par le député Hagop Pakradounian. À l'issue de la rencontre, M. Pakradounian a mis l'accent sur la convergence de points de vue entre les deux parties concernant « la nécessité d'élire un président de la République dans les plus brefs délais et de redynamiser l'action du gouvernement en respectant le consensus et sans blocage ». De son côté, Ibrahim Amine el-Sayyed a prôné « un dialogue sérieux et efficace entre les parties là où il le faut » sur la présidentielle « pour aboutir aux résultats escomptés et sortir l'échéance de la spirale qui consiste pour chaque partie à marquer des points sur l'autre (...) et aller sérieusement vers des mécanismes garantissant l'élection d'un président, à travers l'entente et le dialogue entre les parties et le fait de trouver des dénominateurs communs ». Le responsable du Hezbollah a également souligné le souci de son parti de ne pas bloquer l'action du gouvernement, « ce qui n'est dans l'intérêt de personne ». Concernant le fait que son parti ne se soit pas rendu à la Chambre pour voter pour le général Michel Aoun, Ibrahim Amine el-Sayyed a indiqué : « Lui non plus ne s'est pas rendu à la Chambre pour que nous votions pour lui. (...) S'il y a un candidat, nous sommes certainement avec lui, mais le lieu pour discuter de la présidentielle est celui de l'entente avec le général Aoun. Se rendre à la Chambre sans s'entendre avec lui constituerait un torpillage de notre éthique. Nous ne torpillons pas notre éthique. »

M. Moawad poursuit sa visite à Sydney

Le chef du Mouvement de l'indépendance, Michel Moawad, a poursuivi hier sa visite à Sydney dans le cadre de sa tournée en Australie. Prenant la parole dans le cadre d'une rencontre organisée par l'association de Youssef bey Karam, M. Moawad a mis l'accent sur l'importance de la présence « d'un État comme garantie pour protéger tous les Libanais ». « La formule libanaise, représentée par le partenariat entre la modération chrétienne et musulmane en faveur des institutions et de leur succès, constitue une protection pour le monde entier et représente une responsabilité internationale. Et pour cause : la montée en flèche de l'extrémisme en Orient frappera tous les pays », a-t-il indiqué. « La solution pour combattre le terrorisme n'est pas seulement militaire : c'est la modération. La protection du Liban et de la formule libanaise est une responsabilité libanaise et internationale pour préserver la modération face à l'extrémisme. Notre protection au Liban n'est pas individuelle, elle passe par une solution libanaise pour tout le Liban, toutes communautés et parties politiques confondues, c'est-à-dire à travers l'État et l'armée libanaise », a ajouté Michel Moawad.

Souhaid chez N. Machnouk

Le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, a reçu hier le coordinateur général des forces du 14 Mars, Farès Souhaid, qui a mis l'accent sur « la nécessité de préserver les mécanismes constitutionnels sur lesquels est fondée l'action des institutions, du gouvernement et de la Chambre ». « La rectitude, concernant l'édification de l'État, commence par l'élection d'un nouveau président », a-t-il souligné, avant de souligner le soutien des forces du 14 Mars au mariage civil facultatif.