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Le PKK demande à Erdogan de "prendre ses responsabilités" après l'appel "historique" d'Öcalan

Les rebelles kurdes du PKK ont demandé dimanche au président turc, Recep Tayyip Erdogan, et à son gouvernement de prendre leurs "responsabilités" après l'appel "historique" la veille de leur leader emprisonné Abdullah Öcalan à déposer les armes.

Abdullah Öcalan, leader du Parti du peuple du Kurdistan (PKK), emprisonné depuis 1999 sur une île près d'Istanbul, a appelé samedi la rébellion séparatiste kurde à tenir un congrès du désarmement dans les prochains mois, après 30 ans de guérilla.

Cette déclaration "est une étape historique" a réagi le PKK dans un communiqué.
"Une telle déclaration de bonne volonté représente une chance unique d'avancer sur les chemins de la démocratie et de résoudre la question kurde et les problèmes fondamentaux de la Turquie", ajoute le PKK dans son communiqué. "Le gouvernement devrait prendre ses responsabilité (...) et prendre des mesures concrètes et radicales", poursuit le PKK.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié cet appel de "très, très important" mais s'est montré prudent, rappelant que de précédents appels au désarmement avaient échoué.
Les responsables du PKK ajoutent qu'ils veulent parler avec Öcalan "directement" et "immédiatement" pour relancer le processus de paix avec Ankara.

Des avocats pro-kurdes font actuellement la navette entre la prison d'Öcalan sur l'île d'Imrali et les montagnes de Qandil dans le nord de l'Irak, siège de la direction du PKK.

Après un premier échec en 2010, le gouvernement islamo-conservateur a réactivé à l'automne 2012 les discussions avec le PKK pour tenter de mettre un terme à un conflit ayant fait en trente ans quelque 40.000 morts.

Les discussions étaient au point mort avant la déclaration de M. Öcalan. En octobre 2014, elles ont failli capoter lorsque des milliers de jeunes Kurdes sont descendus dans les rues des villes de Turquie afin de dénoncer le refus du gouvernement turc d'intervenir pour soutenir les miliciens kurdes qui défendaient la cité syrienne de Kobané, assiégée par les djihadistes du groupe Etat islamique (EI) avant d'être reprise.

Les rebelles kurdes du PKK ont demandé dimanche au président turc, Recep Tayyip Erdogan, et à son gouvernement de prendre leurs "responsabilités" après l'appel "historique" la veille de leur leader emprisonné Abdullah Öcalan à déposer les armes.Abdullah Öcalan, leader du Parti du peuple du Kurdistan (PKK), emprisonné depuis 1999 sur une île près d'Istanbul, a appelé samedi la...