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En première ligne en Méditerranée, les gardes-côtes italiens veulent être armés

Les gardes-côtes italiens, confrontés à des situations de violence croissante en Méditerranée, ont réclamé une nouvelle fois vendredi le statut de force de police, afin de pouvoir être armés.
Même s'ils dépendent de la Marine militaire, les gardes-côtes italiens qui affrontent régulièrement les éléments pour secourir migrants, pêcheurs et marins n'ont pas le droit de porter des armes.

Dans une délibération votée vendredi à l'unanimité, le Conseil intermédiaire de représentation des gardes-côtes, syndicat officieux des 11.000 gardes-côtes italiens, évoque "de nombreux actes de violences" subis ces dernières années.

Le texte cite les menaces de passeurs armés de kalachnikovs pour récupérer un bateau tout juste évacué de ses migrants il y a deux semaines au large de la Libye, mais aussi la nécessité "humiliante" d'appeler les carabiniers à l'aide lorsque des pêcheurs dont le bateau était saisi ont agressé le chef des gardes-côtes de Porto Empedocle (Sicile) début février.

"De fait", le corps des gardes-côtes "participe pleinement à l'activité de police dans ses domaines de compétence, au même titre que les autres corps armés de l'Etat".
Devoir faire appel à ces autres corps "pour protéger le personnel est un élément démotivant au quotidien, et une déperdition de ressources économiques et humaines qui rendent vains les efforts innombrables et les sacrifices du personnel et du commandement général", insiste le syndicat.

Les gardes-côtes italiens, confrontés à des situations de violence croissante en Méditerranée, ont réclamé une nouvelle fois vendredi le statut de force de police, afin de pouvoir être armés.Même s'ils dépendent de la Marine militaire, les gardes-côtes italiens qui affrontent régulièrement les éléments pour secourir migrants, pêcheurs et marins n'ont pas le droit de porter des...