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Liban

Ils ont dit...

M. Berry s’entretenant avec le ministre des Télécoms. Photo Hassan Ibrahim

*Boutros Harb, ministre des Télécoms, à l'issue d'un entretien avec le président de la Chambre, Nabih Berry : « Nous avons discuté du mécanisme d'action du gouvernement et évoqué les moyens d'en assurer la bonne marche tout en n'encourageant pas ceux qui entravent l'élection présidentielle à persister dans leur attitude. Nous avons passé en revue les divers points de vue à ce sujet et avons constaté que la marge de rapprochement entre les opinions contraires est grande. Il n'est pas permis que le Conseil des ministres soit l'otage des caprices de certaines de ses composantes, qui profitent de l'impératif du consensus pour opposer des veto à tout ce qu'elles ne veulent pas voir passer. Et dans le même temps, il ne faut pas donner le sentiment que les affaires marchent normalement alors que nous avons toujours un problème essentiel, qui est la vacance présidentielle. »


* Ramzi Jreige, ministre de l'Information, à Télé-Liban : « Il est faux de dire que la réunion consultative tenue (mercredi) au domicile de (l'ancien) président Amine Gemayel est dirigée contre le rapprochement entre le CPL et les FL. Cette réunion n'était en fait dirigée contre personne, mais voulait mettre l'accent sur trois points : 1 – combattre la banalisation de la vacance présidentielle (...) ; 2 – assurer la poursuite de l'activité du Conseil des ministres en faisant en sorte que les ministres n'usent pas du droit de veto pour entraver la bonne marche des affaires ; 3 – soutenir les efforts du Premier ministre, Tammam Salam, en vue de faciliter la tenue de l'élection présidentielle (...) Les Kataëb font partie intégrante du 14 Mars et il n'y a aucun changement dans les alliances. La réunion (de mercredi) n'aura aucune retombée négative sur les rapports entre les composantes du 14 Mars, et notamment entre les Kataëb et le courant du Futur. »


*Rachid Derbas, ministre des Affaires sociales : « Le Premier ministre poursuit ses contacts avec l'ensemble des parties politiques, et la plupart semblent partager le même état d'esprit quant à la nécessité de faciliter l'action du gouvernement. Il ne faudrait pas comprendre cela de travers : ce n'est pas vrai qu'en assurant la bonne marche des affaires, on serait en train de banaliser la vacance présidentielle. Trouver un président est un impératif quotidien, vital, pressant, mais cet impératif n'est pas censé stopper l'achat de combustible pour faire fonctionner les centrales électriques. Nous sommes dans une situation politique anormale, certes, mais cela ne donne à personne le droit de mettre des entraves pour imposer son point de vue sous prétexte de vacance présidentielle. »


*Yassine Jaber, député de Nabatiyeh et membre du bloc berryste, à la Voix du Liban 93,3 : « Il faut que le Conseil des ministres reprenne ses réunions. Je ne suis pas d'accord avec le fait de dire qu'en modifiant le mécanisme d'action du Conseil des ministres, on consacre la vacance présidentielle. Ce qu'il faudrait, c'est que les composantes qui sont les plus pressées de voir un président élu s'entendent entre elles. Je comprends l'état d'abattement par lequel passe le chef du gouvernement, mais je l'invite à prendre le taureau par les cornes et à appliquer la Constitution dans les séances du Conseil des ministres car on ne peut pas laisser le pays sans pouvoir. »


*Ahmad Hariri, secrétaire général du courant du Futur, qui poursuit une visite en Australie : « Le dialogue en cours aujourd'hui n'est pas un divertissement, c'est un besoin, voire un impératif, en cette période trouble, afin de réduire les tensions entre sunnites et chiites, mais aussi pour contribuer à mettre fin à la vacance présidentielle. Il s'agit d'une priorité d'entre les priorités. Nous avons d'autant plus besoin de la présence d'un chef de l'État à Baabda que le gouvernement en est arrivé aujourd'hui à tomber lui-même dans une vacance déguisée. »


* Nehmé Tohmé, député du Chouf et membre du bloc démocratique de Walid Joumblatt, dans une déclaration à la presse : « Il faut que le Conseil des ministres reprenne ses activités, et que les mécanismes et les formules soient discutés sur la table du gouvernement. L'absence d'action gouvernementale, en ces circonstances précises, risque d'avoir des retombées négatives sur la sécurité socio-économique des gens. Le Bloc démocratique s'efforce de faciliter tout ce qui pourrait mener à un consensus entre les composantes du gouvernement et ne cherche pas lui-même à proposer un mécanisme quelconque, mis à part l'attachement à Taëf et à la Constitution. »

*Boutros Harb, ministre des Télécoms, à l'issue d'un entretien avec le président de la Chambre, Nabih Berry : « Nous avons discuté du mécanisme d'action du gouvernement et évoqué les moyens d'en assurer la bonne marche tout en n'encourageant pas ceux qui entravent l'élection présidentielle à persister dans leur attitude. Nous avons passé en revue les divers points de vue à ce...

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