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L’AUT se met à l’écologie scientifique

Initié par la faculté des sciences appliquées de l'Université américaine de technologie (AUT), l'Arab Ecology and Science Club (AESC), qui s'intéresse aux grands problèmes environnementaux et de santé publique au Liban, accueille cette année une cinquantaine d'établissements scolaires séduits par le travail de ce club.

De gauche à droite, Mireille Rachwan, directrice des admissions à l’AUT, Claire Nafaa, responsable scolaire, Pati Farah, représentante du ministère de l’Environnement, Najib el-Haddad, doyen de la faculté des sciences appliquées à l’AUT, et Sonia Najem, représentante du ministère de l’Éducation.

Pour donner le coup d'envoi à ces nouvelles collaborations, l'AUT a convié, sous le patronage du ministère de l'Environnement, plus de 300 lycéens et représentants des écoles à son campus à Fidar, le matin du 14 février. Et ce, pour une rencontre avec les responsables du club et les étudiants. Réunie à l'auditorium Issam Farès, l'assemblée a pu écouter les interventions des représentantes des ministères de l'Environnement et de l'Éducation puis des responsables et des professeurs de l'AUT, qui ont exposé les ambitions, le règlement et l'agenda du club. Le public a également pris connaissance du bilan des activités réalisées sur le terrain l'année passée.
Ainsi, en 2014, une campagne de prévention contre l'obésité chez les jeunes, baptisée Noren, a pu être menée dans bon nombre d'établissements scolaires. Plus de 400 échantillons d'eau ont été rapportés par les lycéens et analysés dans les laboratoires de l'AUT. Et plusieurs groupes de jeunes ont suivi des formations pour apprendre à planter et à s'occuper des arbres et des forêts. Les enquêtes et les sondages réalisés par le club, qui travaille en partenariat avec l'Unesco, le ministère de l'Environnement, les municipalités, des écoles libanaises et le département de l'Agriculture des États-Unis, ont permis de récolter des données importantes transmises aux ministères de la Santé et de l'Environnement et aux municipalités. Les résultats de certains travaux seront publiés dans des revues scientifiques locales et internationales.
Des brochures qui détaillent les différentes activités de l'AESC et des autocollants à l'effigie du club ont été distribués aux jeunes qui ont reçu également leurs
cartes d'adhérents.

Un programme ambitieux
À l'auditorium Issam Farès, le jeune public semble motivé et conscient que l'effort collectif offre une plus grande capacité d'action. Le travail sur le terrain implique un réel engagement de la part des 17-18 ans, qui se disent prêts à travailler concrètement pour trouver des solutions aux problèmes qui les entourent. Chaque école partenaire, représentée par un groupe de dix lycéens accompagnés d'un coordonnateur, traitera l'un des trois problèmes prioritaires du club. Une première partie est enthousiaste de travailler, avec les étudiants en nutrition, sur le programme Noren pour la prévention et la lutte contre l'obésité des jeunes et le dépistage des maladies comme le diabète. D'autres groupes sont impatients d'évaluer, auprès des professeurs et étudiants du département d'hydrologie et de ressources en eau de l'AUT, la qualité de l'eau potable au Liban en réalisant des examens chimiques et biologiques
capables de détecter d'éventuelles sources de pollution. Plusieurs écoles s'occuperont du reboisement, les lycéens devront alors collaborer avec les municipalités pour atteindre l'objectif de cette année: planter jusqu'à 1500 arbustes.
L'AESC accompagnera chacun de ces groupes dans leurs projets, leur fournira des stratégies de travail et sera en contact direct avec leurs coordonnateurs durant quatre mois. Le 5 juin prochain, les résultats des actions concrètes du club seront exposés à l'Unesco lors d'une cérémonie à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement. «À l'AUT, nous incitons la nouvelle génération à être active, engagée et créative. Persuadés que les jeunes sont capables d'initier un changement, nous ne cherchons pas seulement à faire de la prévention, notre but est d'améliorer leur culture sociale et de les aider à se construire et à mener une vie d'adultes responsables», confie le Dr Najib el-Haddad, doyen de la faculté des sciences appliquées de l'AUT, qui a œuvré pendant des années pour créer ce club.
Sous la supervision de Haddad, Georges Rammouz, Mark Saadeh, Maya el-Mir et Mireille Rachwan, professeurs et responsables à l'AUT, s'occupent de la gestion et des activités du club qui poursuit donc, avec les 52 écoles qui viennent d'y adhérer, son programme, ambitieux et varié, mis en place en 2014.
Et cette stratégie a porté ses premiers fruits: au sein de l'université, des étudiants ont mis au point une invention unique en son genre – un déshumidificateur, fonctionnant à l'énergie solaire, capable de produire de l'eau potable – qui a été présentée au grand public lors du rassemblement.
Les équipes de l'Université américaine de technologie travaillent actuellement sur de nouveaux programmes pour développer l'AESC qui pourra accueillir, l'année prochaine, un nombre plus important d'établissements scolaires. Décidément, le plus grand club écologique au Liban a de beaux jours devant lui.

Pour donner le coup d'envoi à ces nouvelles collaborations, l'AUT a convié, sous le patronage du ministère de l'Environnement, plus de 300 lycéens et représentants des écoles à son campus à Fidar, le matin du 14 février. Et ce, pour une rencontre avec les responsables du club et les étudiants. Réunie à l'auditorium Issam Farès, l'assemblée a pu écouter les interventions des...

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