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Liban

Le plan des trois milliards d’aide militaire au Liban démarre le mois prochain

Quatorze mois après la décision saoudo-française de venir en aide à l'armée libanaise avec un don de trois milliards de dollars promis par feu le roi Abdallah pour l'achat de matériel français, il est désormais possible de parler d'épilogue de ce dossier, dont le nom de code est Donas (Don Arabie saoudite). Et aussi de prologue, puisqu'en même temps que la signature de Riyad et le paiement des 5 pour cent du montant global, la concrétisation du projet démarre avec une première livraison de matériel au début du mois prochain, apprend-on de source officielle française.
« Le programme de modernisation des forces armées libanaises est lancé », indique ainsi un communiqué diffusé hier par le ministère français de la Défense.
Le communiqué donne les précisions suivantes : « Face aux menaces qui pèsent sur la stabilité du Liban, les forces armées libanaises doivent être modernisées, équipées et formées pour défendre l'intégrité de cet État ami de la France. À cette fin, le royaume d'Arabie saoudite a décidé l'an dernier d'associer la France à un programme ambitieux de soutien aux forces armées libanaises.
« Doté de 3 milliards de dollars, ce plan financé par l'Arabie saoudite contribuera à renforcer l'armée libanaise avec la livraison de matériels d'armement français : véhicules, bateaux armés, hélicoptères de combat, munitions, moyens de communication. De nombreuses formations seront également mises en place par les forces françaises au profit de l'armée libanaise.
« Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, se félicite du lancement effectif de ce programme. À la suite du versement de la première échéance, le contrat vient de démarrer sa phase de réalisation. Les premières livraisons interviendront dès le mois d'avril 2015. »
Sans revenir sur les causes des délais et même retards intervenus au cours de ces derniers mois, qui ont parfois coûté à la troupe des pertes en vies humaines du fait d'un manque d'équipements modernes, l'armée devrait maintenant envisager l'avenir avec plus d'assurance, en espérant que les prochaines batailles contre le terrorisme – dont l'une au moins est annoncée pour le printemps – soient engagées avec le matériel adéquat, et voir quelles sont les principales étapes de la concrétisation de ce projet, dont la durée est évaluée à trois ans, du fait de l'absence de stocks dans les entrepôts des vingt entreprises qui vont fournir le matériel et l'armement et aussi de la fréquence de livraisons de certains matériels lourds (blindés, hélicoptères, patrouilleurs etc...). De sources dignes de foi, il est question d'un ou deux blindés par mois et d'un hélicoptère tous les deux mois.
De plus, des travaux préliminaires sont nécessaires, explique cette source, tels que des hangars appropriés pour les avions et des quais, selon des normes précises pour les unités navales.
Enfin, le travail de formation des personnels et la mise en place des installations pour l'entretien sont à prendre en compte, ce dernier travail relevant exclusivement des experts militaires français. Une tâche qui constitue en même temps un argument de poids face à ceux qui exprimaient des craintes de voir des équipements livrés à l'armée passer en de mauvaises mains... ou utilisés à d'autres fins que la défense du territoire...
La parole est donc aux militaires libanais et français qui devront, sans tenir compte d'ingérences politiques toujours possibles, assumer leurs tâches dans les meilleures conditions et les délais les plus courts.

Quatorze mois après la décision saoudo-française de venir en aide à l'armée libanaise avec un don de trois milliards de dollars promis par feu le roi Abdallah pour l'achat de matériel français, il est désormais possible de parler d'épilogue de ce dossier, dont le nom de code est Donas (Don Arabie saoudite). Et aussi de prologue, puisqu'en même temps que la signature de Riyad et le...

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