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La police turque à la recherche d'une "terroriste" d'extrême gauche

La police recherchait dimanche une militante d'extrême gauche soupçonnée d'avoir ouvert le feu sur des policiers à Istanbul près d'un mois après avoir été identifiée par erreur comme l'auteure d'un attentat-suicide, a rapporté la presse turque.
Vendredi, une femme, âgée d'une vingtaine d'années, a tiré une rafale de kalachnikov sur un groupe de policiers en faction sur la célèbre place Taksim, au coeur de la partie européenne de la plus grande ville de Turquie. La tireuse a manqué sa cible et a immédiatement pris la fuite, abandonnant derrière elle une arme et un sac.
Citant des sources policières, l'agence de presse Dogan a affirmé que la fuyarde avait été identifiée par son ADN comme Elif Sultan Kalsen, membre du groupe marxiste clandestin Parti/Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C).
Cette jeune femme est bien connue de la police antiterroriste turque.
Son nom a fait la "une" de la presse locale le 6 janvier dernier, lorsque le DHKP-C l'a désignée comme l'auteure, en son nom, d'un attentat-suicide à la bombe commis contre un commissariat du district stambouliote de Sultanhamet, proche de la basilique Sainte-Sophie et de la Mosquée bleue, qui a causé la mort d'un policier.
Convoqués à la morgue par la police, ses parents n'avaient toutefois, à la surprise générale, pas été en mesure de reconnaître le corps de leur fille.
Quelques jours plus tard, le DHKP-C avait retiré sa revendication et prétexté une méprise "technique", affirmant qu'Elif Sultan Kalsen devait commettre un attentat-suicide équivalent à celui de Sultanahmet et qu'elle avait dû y renoncer in extremis.
Selon la presse turque, la police a depuis attribué la paternité de l'attaque du 6 janvier à une ressortissante russe qui revenait de Syrie, où elle avait combattu dans les rangs du groupe jihadiste Etat islamique (EI).
Interdit par les autorités d'Ankara, le DHKP-C est connu pour avoir mené de nombreuses attaques en Turquie depuis les années 1990. En février 2013, il avait commis un attentat-suicide contre l'ambassade des Etats-Unis à Ankara, provoquant la mort d'un agent de sécurité privé turc.

La police recherchait dimanche une militante d'extrême gauche soupçonnée d'avoir ouvert le feu sur des policiers à Istanbul près d'un mois après avoir été identifiée par erreur comme l'auteure d'un attentat-suicide, a rapporté la presse turque.Vendredi, une femme, âgée d'une vingtaine d'années, a tiré une rafale de kalachnikov sur un groupe de policiers en faction sur la célèbre...