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Liban - Réactions

Siniora se démarque nettement du ton conciliant du Futur à l’égard du Hezbollah

L'ancien Premier ministre rejette toute « justification » de l'opération menée dans les fermes de Chebaa.

L'ancien Premier ministre Fouad Siniora a pris hier le contrepied de la tonalité relativement conciliante adoptée officiellement par le courant du Futur à l'égard du Hezbollah depuis le début du dialogue entre les deux formations, se montrant très sévère au sujet de l'opération anti-israélienne menée par le parti chiite.
« Il y a des choses qui se passent hors du cadre de l'unanimité libanaise et qui entraînent le Liban dans des situations qui ne servent pas ses intérêts », a déclaré M. Siniora lors d'une rencontre avec la presse à son bureau de Hlaliyé, près de Saïda.
Cela est le cas, à ses yeux, pour ce qui est de l'intervention du Hezb dans le conflit en cours en Syrie. Ce parti « disait au début qu'il allait là-bas pour défendre des lieux sacrés et des sites déterminés. Au lieu de les protéger, il a fini par en faire au contraire des cibles militaires. En fait, il est apparu que toutes les justifications qu'il donnait étaient absolument fausses et que son seul objectif était de défendre un régime injuste envers son peuple », a-t-il souligné.
« En dépit des dénégations répétées des responsables du Hezbollah sur la moindre présence au Golan, il est apparu que ces dénégations étaient fausses et cela a mené à une attaque militaire israélienne », a-t-il ajouté.
Et de poursuivre : « Notre position a toujours été claire et franche. Nous sommes hostiles à toute action militaire dirigée contre une terre arabe ou un homme arabe. De ce fait, nous condamnons cette attaque (israélienne), mais condamner est une chose et impliquer le Liban dans cette affaire en est une autre. »
« Puis cela a mené à la riposte du Hezbollah à l'opération israélienne (...). Il faut revenir au respect de la résolution 1701 et ne pas tenter de trouver des excuses par ci et des justifications par là. Tout cela ne marche pas et risque d'entraîner le Liban dans des situations que nous serions incapables de maîtriser et d'en fixer les suites », a-t-il dit. « Mais il faut revenir à un autre principe essentiel. Il n'est pas possible, il est même impensable et inadmissible que l'on puisse envisager, sous quelque forme que ce soit, qu'une fraction de Libanais puisse prendre des décisions et adopter des comportements susceptibles d'entraîner le Liban tout entier, et ce hors du cadre institutionnel libanais, du gouvernement, du Parlement et de l'unanimité libanaise », a insisté le chef du bloc du Futur. Pour lui, « il s'agit là d'une question de principe qui n'accepte aucune justification ni excuse ».

Les autres commentaires
Pour ce qui est des autres réactions à l'opération du Hezbollah dans les fermes de Chebaa, l'ancien Premier ministre Nagib Mikati a estimé, pour sa part, dans des déclarations tenues devant des visteurs, que ce qui s'est passé mercredi « ne va pas plus loin qu'une riposte à une agression israélienne ». M. Mikati a cependant souligné dans le même temps que « personne au Liban n'a intérêt à porter atteinte à la stabilité relative instaurée au Liban-Sud ou se retourner contre les résolutions internationales, à commencer par la 1701 ».
De son côté, le député FL du Batroun Antoine Zahra a minimisé, sur la LBC, l'importance de l'opération de Chebaa, affirmant qu'elle était « calculée avec précision, en ce sens qu'elle n'est pas sortie du cadre de ce qui se passe depuis 2006 » au Liban-Sud.
Pour M. Zahra, l'opération a été menée « hors de la ligne bleue et ne peut donc juridiquement et officiellement être considérée comme une violation de la résolution 1701 ».
Il a aussi souligné que cette action « a sauvé la face à tout le monde, les Israéliens ayant fait savoir au cours des derniers jours qu'ils pourraient supporter une opération limitée contre des militaires, mais pas contre des civils ».
Enfin, pour le Parti national libéral, qui s'exprimait dans un communiqué publié à l'issue de la réunion hebdomadaire de son conseil supérieur, « la riposte du Hezbollah contre Israël à partir du territoire libanais, alors que l'agression israélienne avait été perpétrée en territoire syrien, montre que (le parti chiite) n'a aucune considération pour l'intérêt national et prend à la légère les résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu, à commencer par la 1701 ».

L'ancien Premier ministre Fouad Siniora a pris hier le contrepied de la tonalité relativement conciliante adoptée officiellement par le courant du Futur à l'égard du Hezbollah depuis le début du dialogue entre les deux formations, se montrant très sévère au sujet de l'opération anti-israélienne menée par le parti chiite.« Il y a des choses qui se passent hors du cadre de l'unanimité...

commentaires (3)

Cet individu ne se démarque de rien. Il est decon(necte) de tout bon sens. Il va finir par rejoindre son fugitif de boss.

FRIK-A-FRAK

10 h 57, le 31 janvier 2015

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Commentaires (3)

  • Cet individu ne se démarque de rien. Il est decon(necte) de tout bon sens. Il va finir par rejoindre son fugitif de boss.

    FRIK-A-FRAK

    10 h 57, le 31 janvier 2015

  • SINIORA... LE VRAI BAROMÈTRE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 55, le 31 janvier 2015

  • Au-dessus de la tête des Révolutionnaires du Cèdre, cette Marotte gouvernementale suspend non seulement un zoulfikkââr-épée mais un fouet ! Le 14 Mars Sain doit, par stratégie et pour son honneur, se retirer en masse de cette "législature" bidon ! La dislocation de ce conSortium Malsain en 8, Sanioûrâh-Futuriste compris, sera inévitablement accélérée par un tel acte Sain. Cette Marelle ministérielle ne pourra donc que se décomposer en ses éléments originels, à partir du moment où l'apparence d'une collaboration ne les maintiendra plus unis. En même temps que ce Sain 14 Mars les privera de leur "majorité" fallacieuse en rendant cette législature caduque, il dépouillera ces Minus cancres-huitards de l’aura des forces armées de l’État en les neutralisant ainsi constitutionnellement ! Par contre, pour ce qui a trait à l’élimination de la quincaillerie Per(s)cée de la milice du héZébbb qui avait assailli-investi férocement et arbitrairement, depuis 2005 la majorité des Cazas du pays, il faudra subir l’attente du verdict du Fatal Tribunal et/ou l’installation finalement à Damas d’un nouveau régime démocratique et ipso facto ami ! En effet, il faudra que sur toute l'étendue du Liban et de la Syrie soit entamée inexorablement la dissolution de toutes les milices, même celles ne fût-ce que suspectes de fakihdio-bääSSdiotisme. Car cette Syrie-là ne pourra jamais devenir Libre tant que le Grand-Liban restera Esclave…. et vice versa…. de ces armes rouillées définitivement Per(s)cées !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    08 h 14, le 31 janvier 2015

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