Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré, vendredi, dans un discours retransmis par vidéoconférence, que "depuis le jour du raid israélien, le monde entier, mais surtout l'Etat hébreu, se demandait si le Hezbollah allait riposter et comment". "Nous les avons soulagés par notre réponse de mercredi", a-t-il lancé en référence à l'attaque contre un convoi de l'armée israélienne à proximité de la frontière libanaise, dans le secteur occupé des fermes de Chebaa.
"Depuis le 18 janvier et jusqu'à mercredi, Israël attendait le Hezbollah, les yeux rivés sur le Liban : il s'agit du premier exploit des martyrs de Kuneitra", a indiqué Hassan Nasrallah.
Certains misaient également sur une intervention de l'Iran, engagé dans des discussions avec les grandes puissances sur le dossier du nucléaire iranien, pour empêcher le Hezbollah de riposter. "Mais je vous assure que ni l'Iran ni nos amis n'acceptent que nous soyons humiliés", a martelé le leader chiite. Il a tenu à souligner que le dossier nucléaire iranien n'est ni lié au dossier de la présidentielle libanaise ni à notre riposte au raid israélien.
Et le chef du parti chiite de poursuivre : "L'ennemi était conscient que toutes les options étaient ouvertes depuis le jour de l'attaque". "La résistance a pris sa décision sur le champ : nous devions riposter, a souligné Nasrallah. Nous avons bien étudié notre riposte et nous nous sommes préparés au pire, mais nous étions prêts au sacrifice et prêts à subir toutes les conséquences".
"Malgré le niveau d'alerte maximale de son armée, l'Etat hébreu a été incapable d'empêcher notre opération", s'est félicité Hassan Nasrallah.
Les plus commentés
Hajizadeh, l'homme derrière l'opération iranienne contre Israël
Une semaine libanaise
L'opération iranienne a-t-elle échoué ?