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Nasrallah : Netanyahu et Yaalon couvrent la présence d'al-Nosra à la frontière d'Israël

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré, vendredi dans un discours retransmis par vidéoconférence, qu'"Israël, qui n'a pas officiellement revendiqué l'attaque de Kuneitra, se disait peut-être que le Hezbollah est affaibli car noyé dans le conflit en Syrie, et ne va sûrement pas réagir". Mais il n'a pas fallu une demi-heure au parti pour reconnaître avoir été la cible d'une attaque, a déclaré le leader chiite, et pour donner le nom des martyrs.

Six membres du Hezbollah ont été tués dans le raid israélien mené le 18 janvier dernier à Kuneitra, sur le plateau syrien du Golan. "Le tueur était déboussolé, mais le tué ne l'était pas", a-t-il lancé.

Le chef du parti chiite a tenu à souligner qu'à la frontière d'Israël, sur le plateau du Golan, se trouvent des milliers de combattants armés du Front al-Nosra, branche syrienne d'el-Qaëda. "Israël ne semble pas inquiété de cette présence. Au contraire (le Premier ministre) Benjamin Netanyahu et (le ministre de la Défense) Moshé Yaalon couvrent cette présence", a lancé Nasrallah. Et de poursuivre, ironique : "Netanyahu rend même régulièrement visite aux blessés d'al-Nosra".


Il s'agit de la première intervention de Hassan Nasrallah depuis le raid israélien. Le discours du leader chiite intervient également deux jours après l'attaque menée par le Hezbollah contre un convoi de l'armée israélienne à proximité de la frontière libanaise, dans le secteur occupé des fermes de Chebaa. L'attaque au missile contre le convoi israélien, lors de laquelle deux soldats israéliens ont été tués et sept autres blessés, a été revendiquée par une "brigade des martyrs de Kuneitra".

Le raid aérien israélien dans la province de Kuneitra a causé la mort d'un général des Gardiens de la révolution iranienne, en plus des six membres du Hezbollah, dont le fils d'Imad Moughniyeh, ancien chef des opérations militaires du Hezbollah mort dans l'explosion d'une voiture piégée à Damas en 2008. A la suite de cette attaque, le Hezbollah et les Gardiens de la révolution avaient promis de se venger.

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré, vendredi dans un discours retransmis par vidéoconférence, qu'"Israël, qui n'a pas officiellement revendiqué l'attaque de Kuneitra, se disait peut-être que le Hezbollah est affaibli car noyé dans le conflit en Syrie, et ne va sûrement pas réagir". Mais il n'a pas fallu une demi-heure au parti pour reconnaître avoir...