Le chef du Parti socialiste progressiste (PSP) Walid Joumblatt a estimé dans un entretien au quotidien an-Nahar paru vendredi que l'application aujourd'hui de la déclaration de Baabda est "impossible".
La déclaration de Baabda a été adoptée par la conférence de dialogue national tenue en juin 2012 sous les auspices de Michel Sleiman en plein conflit syrien. L'un des points de cette déclaration stipule qu'il faut "neutraliser le Liban par rapport à la politique des axes et des conflits régionaux et internationaux, et le tenir à l'écart des retombées négatives des tensions et des crises régionales (...), sauf pour ce qui a trait à l'engagement à l'égard des résolutions de la légalité internationale, de l'unanimité arabe et de la juste cause palestinienne" (...).
"D'aucuns font de la surenchère en disant +appliquons la déclaration de Baabda+, cela est pourtant impossible", a estimé le leader druze. "Je n'ai pas dit qu'elle (la déclaration de Baabda) est morte, a-t-il poursuivi. (...) La déclaration de Baabda ne peut être mise en œuvre que dans les circonstances régionales et internationales adéquates, et cela passe d'abord par l'Iran et les discussions sur le dossier nucléaire avec les Etats-Unis. Son application est impossible aujourd'hui. Nous devons patienter", a ajouté M. Joumblatt.
L'attaque menée par le Hezbollah mercredi contre une patrouille israélienne dans les hameaux de Chebaa a relancé le débat sur la neutralité du Liban et l'implication du parti chiite en Syrie au côté du régime de Bachar el-Assad.
La déclaration de Baabda a été adoptée par la conférence de dialogue national tenue en juin 2012 sous les auspices de Michel Sleiman en plein conflit syrien. L'un des points de cette...
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