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Cinema- - Événement

« Vivement Truffaut » (semaine 2)

La rétrospective des films de François Truffaut se poursuit dans la salle du Metropolis Empire Sofil. En effet, grâce aux efforts conjugués de l'association Metropolis et de l'Institut français du Liban, et avec le soutien de la BLC, Metropolis Empire Sofil présente quatorze films cultes du cinéaste disparu très tôt. Jusqu'au 6 février.

Deneuve avec Gérard Depardieu dans « Le Dernier métro ».

Programme de la seconde semaine
Ce soir, jeudi 29 janvier, 20h30
La Mariée était en noir (VOSTA, 107 mn).
Avec Jeanne Moreau, Claude Rich, Jean-Claude Brialy et Charles Denner.
Lorsque son mari est abattu après la cérémonie de mariage, Julie Kohler ne se tue pas comme elle en avait l'intention au début du film. Mais sa vengeance prend une autre forme. Pareille à celle d'un suicide. Elle décide de retrouver les coupables et de les tuer l'un après l'autre. Film froid, car on n'a de l'empathie pour aucun des personnages, mais il est évident que c'est l'œuvre qui est la plus inspirée de son maître Hitchcock avec une musique confiée à Bernard Hermann.

Vendredi 30 janvier, 20h30
Deux de la vague, documentaire d'Antoine de Baecque et d'Emmanuel Laurent (VO, 91 mn).

C'est l'histoire d'une amitié. Jean-Luc Godard est né en 1930, François Truffaut deux ans plus tard, et ils se rencontrent par amour du cinéma. Ils écrivent dans les mêmes revues, Les Cahiers du cinéma et Arts. Quand le cadet devient cinéaste, avec Les Quatre cents coups, qui triomphe à Cannes en 1959, il aide son aîné à passer à la réalisation, lui offrant son scénario déjà intitulé À bout de souffle. Tout au long des années 60, ils se serrent les coudes. L'histoire et la politique vont les séparer en 68, lorsque Godard s'engage dans la révolution, et Truffaut continue comme avant. Entre eux, Jean-Pierre Léaud est comme un enfant déchiré. Cette amitié et cette rupture sont un roman incarné du cinéma français.
En revisitant les archives et les films des deux cinéastes, en feuilletant la presse contemporaine, Deux de la vague fait revivre une prodigieuse décade dont l'influence allait se faire ressentir sur le monde entier.

Samedi 31 janvier
20h00 : Les Quatre cents coups (VOSTA, 93 mn), 1958.
Avec Jean-Pierre Léaud.
Première œuvre de François Truffaut, elle allait consacrer son cinéaste comme meilleur réalisateur à Cannes en 1959. Inspiré largement de son enfance, ce film raconte l'histoire du jeune Antoine Doinel, alors âgé de treize ans. Une histoire indémodable puisqu'elle parle de l'adolescence.

22h00 : Baisers volés (VOSTA, 90 mn), 1968.
Après Antoine et Colette, Truffaut poursuit le cycle d'Antoine Doinel. On assiste à la naissance de l'amour entre Antoine Doinel (Jean-Pierre Léaud) et la prude Christine Darbon (Claude Jade). Deux scènes de baisers parallèles sont ponctuées par la robe rouge de Jade et de Pisier. Importance du détail explicatif chez Truffaut.

Dimanche 1er février
20h00 : Domicile conjugal (VOSTA, 100 mn),1970.
Avec Jean-Pierre Léaud et Claude Jade.
En apparence, ce film peut paraître léger. Antoine est désormais marié à Christine, et le spectateur est invité à pénétrer dans l'intimité du couple. En examinant plus attentivement, on voit que le film est structuré autour des différentes approches de l'amour, comme un prisme à multiples facettes. Il dresse donc un état des lieux en décrivant la lente désintégration du couple.

22h00 : L'Amour en fuite (VO, 99 mn).
Avec Jean-Pierre Léaud et Dorothée.
Truffaut n'avait pas l'intention de continuer la saga, mais il décide de tenter l'aventure. Le tournage débute en 1978 et Doinel est plus adulte.

Lundi 2 février, 20h30
La Sirène du Mississippi (VOSTA, 125 mn).
Avec Catherine Deneuve et Jean-Paul Belmondo.
Louis Mahé, installé à La Réunion, attend le « Mississippi » et accueille sa fiancée Julie Roussel dont il a fait la connaissance grâce à une petite annonce. La jeune fille qui arrive ne ressemble pas à celle qu'il attendait, mais Louis n'est pas déçu car elle est ravissante. Le mariage a lieu, mais Julie disparaît avec tout l'argent de Louis. Ce dernier soupçonne alors sa femme d'être une aventurière et d'avoir supprimé la vraie Julie. Il charge un détective privé d'enquêter sur cette ténébreuse affaire. Inspiré du roman de William Irish.

Mardi 3 février, 20h30
La Nuit américaine (VOSTA, 115 mn).
Exercice de style dans un tournage pour donner l'effet de nuit durant le jour, le film parle d'amour, mais aussi de l'amour du cinéma. Truffaut s'est toujours demandé si le cinéma était plus important que la vie. La Nuit américaine donne une réponse. Dans une conversation avec Alphonse (Jean-Pierre Léaud), le réalisateur du film, incarné par Truffaut lui-même, lui dit : « Les films sont plus harmonieux que la vie. Il n'y a pas d'embouteillages dans les films ni de temps morts. »

Mercredi 4 février, 20h30
Le Dernier métro (VOSTA, 131 mn), 1980.
Avec Catherine Deneuve et Gérard Depardieu.
Un des plus grands succès de Truffaut en France comme à l'étranger. Pourtant certains reprocheront au cinéaste d'avoir dépeint sur un ton naïf et romanesque l'une des périodes les plus noires de la France. Dans le Paris occupé de la Seconde Guerre mondiale, la grande actrice Marion Steiner doit tenir les rênes du théâtre de son mari disparu. En réalité, ce dernier se cache dans les sous-sols du théâtre. Un acteur, Bernard Granger, va tomber amoureux de Marion. Où se situe le jeu ?

Jeudi 5 février, 20h30
La Femme d'à côté (VOSTA, 106 mn), 1981.
Avec Fanny Ardant et Gérard Depardieu.
Bernard et Arlette Coudray vivent dans un petit village avec leur fils lorsque Philippe et Mathilde Bauchard emménagent à côté. Bernard et Mathilde avaient vécu une liaison amoureuse. Ils redeviennent amants. C'est un film sur l'amour fou, la passion obsessionnelle et destructrice, inspiré de la relation qu'avait eue Truffaut avec Catherine Deneuve.

Vendredi 6 février, 20h30
Vivement dimanche (VOSTA, 111 mn), 1983.
Avec Jean-Louis Trintignant et Fanny Ardant.
Julien Vercel a renvoyé sa secrétaire Barbara Becker, mais lorsque celui-là est accusé d'avoir tué son épouse et son amant, la secrétaire vole à sa rescousse. Un thriller dans la pure veine hollywoodienne. « Je crois que le noir et blanc nous aidera à retrouver le charme disparu », déclarait Truffaut dans sa correspondance.

Billet : 6 000 L.L./Festival pass : 48 000 L.L.
Info : 01/204080
metropoliscinema.net/institutfrançais-liban.com

Programme de la seconde semaineCe soir, jeudi 29 janvier, 20h30La Mariée était en noir (VOSTA, 107 mn).Avec Jeanne Moreau, Claude Rich, Jean-Claude Brialy et Charles Denner.Lorsque son mari est abattu après la cérémonie de mariage, Julie Kohler ne se tue pas comme elle en avait l'intention au début du film. Mais sa vengeance prend une autre forme. Pareille à celle d'un suicide. Elle...

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