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Cinema- - Entre parenthèses

La mort, l’amour, la vie *

Truffaut et la vie, c'est le cycle d'Antoine Doinel, cet enfant rebelle qui pourra un jour ouvrir une page nouvelle dans sa vie en connaissant l'amour. Mais l'amour chez Truffaut n'est pas ce long fleuve tranquille. Il est plein de turbulences. Une vague qui grossit pour emporter tout ce qui est devant elle. C'est un amour qui fait mal.
L'amour pour lui est obsessionnel, destructif. Le cinéaste de la Nouvelle vague l'a expérimenté à plusieurs reprises. Dans ses films, on préfère mourir d'amour et tuer avec soi l'être aimé au lieu de s'en séparer (Jules et Jim, La Femme d'à côté). Les baisers volés dans l'escalier d'une cave ou au coin de la rue laissent chez Truffaut un goût d'éternité, mais aussi d'éphémère. On ne peut aimer sans souffrance, semble-t-il dire, mais on ne peut vivre sans amour. Quelle que soit sa couleur, « l'amour absolu ou relatif » est l'essence de la vie. Ce qui dure plus que l'amour, c'est la littérature ou le cinéma. « C'est plus harmonieux. Il n'y a pas de temps mort. »
La série de films proposés au Metropolis montre combien l'amour, la vie et la mort sont plus que jamais imbriqués l'un dans l'autre dans la filmographie de François Truffaut. Enlacés comme des amants.
Il est mort le dimanche 21 octobre 1984. N'est-ce pas étrange pour un cinéaste dont la dernière œuvre s'intitulait Vivement dimanche ? Son œuvre cinématographique, bien que légèrement décalée par rapport à ce siècle, n'a pas pris une seule ride. Au contraire, elle s'épanouit grâce à sa voix off, « atonalement étrange », dira Brigitte Hernandez qui sonne encore à travers tous les films et les cinéastes, héritiers de son travail.

* Poème de Paul Éluard.

Truffaut et la vie, c'est le cycle d'Antoine Doinel, cet enfant rebelle qui pourra un jour ouvrir une page nouvelle dans sa vie en connaissant l'amour. Mais l'amour chez Truffaut n'est pas ce long fleuve tranquille. Il est plein de turbulences. Une vague qui grossit pour emporter tout ce qui est devant elle. C'est un amour qui fait mal.L'amour pour lui est obsessionnel, destructif. Le cinéaste...

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