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Économie

Forte baisse du CAC qui sauve les 4 600 points

Après avoir touché un point haut sur 52 semaines dans les premiers échanges, à 4 679 points, le CAC a très rapidement inversé la tendance, les investisseurs jugeant opportun de prendre une partie de leurs bénéfices après avoir ignoré la victoire écrasante du parti de gauche radicale Syriza en Grèce.
L'aversion au risque et la prudence dominent alors qu'Alexis Tsipras, le nouveau leader grec, forme son gouvernement, mais ce qui préoccupe le plus les investisseurs, c'est la réunion de la Réserve fédérale américaine qui rendra demain soir sa décision sur ses taux. Si la Fed devrait sans surprise observer le statu quo sur ses taux, le très net rebond du dollar (qui bondit de +9 % face au yen et de +11 % face à l'euro en l'espace de 3 mois) commence à plomber la compétitivité des entreprises.
Au final, le CAC s'inscrit en nette baisse de 1,28 % à 4 615 points après avoir touché un point bas à 4 592 points. Ailleurs, même tendance. Wall Street évolue en forte baisse, alors que les résultats des entreprises ne sont pas à la hauteur des attentes car plombés par la hausse du dollar. Francfort perd 1,7 %.
Du côté des valeurs, Technip signe la meilleure performance aidé par le rebond du pétrole qui grimpe de 0,7 %, à 45,44$. Dans le même secteur, CGG bondit de 7,5 %, à 5,52 euros suivi de Rubis qui gagne 1,45 %, à 51,63 euros.
À l'inverse, Vinci est lanterne rouge alors que le prix des péages autoroutiers devrait rester stable alors qu'il aurait dû augmenter de 1 %. Sur le SBF, 120 Eiffage abandonne 6,5 %, à 44,52 euros.
Société Générale, plombée par la dégradation de la note russe en catégorie junk, redonne 2,7 %, à 37,09 euros. Pour les mêmes raisons, Tarkett très exposé à la Russie, chute de 6,9 %, à 18,90 euros.
Sur le marché des changes, la monnaie unique s'offre un net rebond technique face à la devise de l'oncle Sam après avoir touché un plus bas de plus de onze ans. L'euro s'adjuge en effet 1,05 % pour s'échanger à 1,1363 $ après avoir touché un plus bas sur 52 semaines à 1,11 $ la veille dans le sillage de la victoire de la gauche radicale Syriza, mais surtout de la BCE qui a décidé d'ouvrir en grand les vannes du crédit en procédant à des rachats de dettes souveraines.
Par ailleurs, le rebond de l'euro face au dollar est principalement imputable à la faiblesse du billet vert qui pâtit de la publication des indicateurs de conjoncture ressortis mitigés outre-Atlantique. Le billet vert cède en conséquence 0,89 % face au yen, pour s'échanger à 117,52 yens. L'euro quant à lui s'offre un net rebond technique face à l'ensemble des devises. L'euro s'adjuge aussi 1,1 % face au franc suisse pour se négocier autour des 1,0240.

Après avoir touché un point haut sur 52 semaines dans les premiers échanges, à 4 679 points, le CAC a très rapidement inversé la tendance, les investisseurs jugeant opportun de prendre une partie de leurs bénéfices après avoir ignoré la victoire écrasante du parti de gauche radicale Syriza en Grèce.L'aversion au risque et la prudence dominent alors qu'Alexis Tsipras, le nouveau...

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