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Liban

Le ministre du Travail conteste la création d’un syndicat des femmes migrantes

Le ministère du Travail conteste aux employées de maison migrantes le droit de former un syndicat, une démarche qu'il considère comme étant illégale. Et pour cause : le code du travail interdit aux non-Libanais de former un syndicat.
Réagissant à la réunion fondatrice, dimanche, du syndicat de la main-d'œuvre domestique migrante à Beyrouth, le ministère du Travail a fait paraître un communiqué-mise au point. « Le ministère du Travail ne veut absolument pas s'engager dans une polémique autour de cette question illégale, mais il lui importe de faire la lumière sur le sujet, loin de tout populisme ou toute démagogie et sans s'impliquer dans les conflits entre les syndicats qui sont en concurrence entre eux », souligne le texte qui indique que le ministre, Sejaan Azzi, estime que ce sont « les lois modernes qui sont de nature à régler les problèmes dont souffre ce secteur et non la création, sous un prétexte syndical, de rassemblements qui sont de nature à plonger les migrantes dans de nouveaux conflits ».
Selon le texte, le ministre planche actuellement sur le système du garant (kafil) qui place la main-d'œuvre domestique sous la tutelle des employeurs et « s'efforce d'améliorer les conditions de travail des employées de maison à travers une série d'initiatives, de décisions et de projets dont le projet de loi organisant le travail de ce personnel, inspiré de la Convention internationale sur le droit de la main-d'œuvre domestique migrante ».
Le communiqué rappelle dans le détail les garanties qu'assure le texte à ces personnes.

Le ministère du Travail conteste aux employées de maison migrantes le droit de former un syndicat, une démarche qu'il considère comme étant illégale. Et pour cause : le code du travail interdit aux non-Libanais de former un syndicat.Réagissant à la réunion fondatrice, dimanche, du syndicat de la main-d'œuvre domestique migrante à Beyrouth, le ministère du Travail a fait paraître un...

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