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Liban

Sleiman aux parents des militaires otages : Une alternative à l’échange est possible

L'ancien président de la République Michel Sleiman a exprimé hier sa sympathie aux dirigeants et au peuple saoudiens à la suite de la mort du roi d'Arabie Abdallah ben Abdel Aziz, « dont le décès constitue une grande perte pour le Liban, les Arabes et les musulmans surtout en ces circonstances, du fait de son rôle dans la dynamisation du dialogue interreligieux, la lutte contre le terrorisme et la prohibition du meurtre ».
Recevant une délégation des parents des militaires otages, le président Sleiman a réaffirmé son appui à « toute option susceptible de sauver les militaires et de les ramener au sein de leur institution, en préservant la dignité de l'armée ». Il s'agit d'une « affaire nationale par excellence qui ne supporte aucune surenchère médiatique ou aucun populisme politique ».
« Le terme d'échange n'est pas précis : mieux vaut se concentrer sur les négociations en cours, gérées par la cellule de crise en laquelle j'ai entièrement confiance », a-t-il souligné, estimant que « les négociations doivent aboutir à la remise en liberté des militaires par les voies adéquates ».
L'ancien président de la République a précisé que « les négociations doivent induire l'accélération des procès (des détenus islamistes, NDLR) de manière à préluder à une éventuelle loi d'amnistie spéciale ». Rappelant que cette loi émane de la présidence de la République, il a insisté une nouvelle fois sur l'urgence d'élire un nouveau chef de l'État. « C'est ainsi qu'il serait possible de trouver une alternative à l'échange, dans le cadre du droit », a-t-il souligné.
Saluant enfin la patience des parents des otages, « dont je partage l'angoisse », l'ancien chef de l'État n'a pas manqué d'adresser un salut à la troupe qui combattait hier les jihadistes à Ras Baalbeck.

L'ancien président de la République Michel Sleiman a exprimé hier sa sympathie aux dirigeants et au peuple saoudiens à la suite de la mort du roi d'Arabie Abdallah ben Abdel Aziz, « dont le décès constitue une grande perte pour le Liban, les Arabes et les musulmans surtout en ces circonstances, du fait de son rôle dans la dynamisation du dialogue interreligieux, la lutte contre le...

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