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Économie - Liban - Pétrole

Le Liban sera l’un des principaux bénéficiaires de la baisse des prix du cours du brut, selon le FMI

Le FMI souligne l’importance « de ne pas surestimer l’impact positif du choc des prix du pétrole, vu la faiblesse de la demande de beaucoup de grands partenaires commerciaux à moyen terme ».

En allégeant la facture pétrolière, la baisse des prix du brut devrait permettre au Liban de dégager des gains équivalents à 4,25 % du PIB en 2015, écrit le Fonds monétaire international (FMI) dans sa dernière mise à jour des perspectives de croissance régionale. Le Liban devrait être le deuxième plus grand bénéficiaire de la baisse du brut dans la région après le Maroc, souligne le rapport. Le déficit des comptes courants devrait passer de 19,4 % du PIB à 1 5 % du PIB en 2015.
À moins que les pays importateurs ne décident de réduire les prix à la pompe, la chute des cours aboutira également à des gains budgétaires du fait d'une réduction des subventions des produits énergétiques, poursuit le FMI.
À moyen terme, ces pays font cependant face à un risque de diminution des transferts de fonds, des financements officiels, de l'investissement direct étranger et du tourisme en provenance des pays du Conseil de coopération du Golfe.


Le rapport souligne toutefois l'importance « de ne pas surestimer l'impact positif du choc des prix du pétrole, vu la faiblesse de la demande de beaucoup de grands partenaires commerciaux à moyen terme ». L'essoufflement des exportations des pays de la région pourrait en effet contrebalancer négativement l'impact positif sur la facture énergétique. « En outre, les pays doivent éviter de s'engager dans des programmes de dépenses qu'il serait impossible d'inverser. Il serait dans l'intérêt des pays dont les finances publiques sont vulnérables d'épargner les gains budgétaires exceptionnels (...), de mobiliser des ressources pour financer des dépenses propices à la croissance et de réduire la dette publique, notamment au Liban. » Le FMI souligne par ailleurs que la chute des cours crée des conditions favorables à la poursuite des réformes fiscales au Liban.

En allégeant la facture pétrolière, la baisse des prix du brut devrait permettre au Liban de dégager des gains équivalents à 4,25 % du PIB en 2015, écrit le Fonds monétaire international (FMI) dans sa dernière mise à jour des perspectives de croissance régionale. Le Liban devrait être le deuxième plus grand bénéficiaire de la baisse du brut dans la région après le Maroc,...

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