Rechercher
Rechercher

Liban

Pour le courant du Futur, le raid n’influera pas sur le dialogue avec le Hezbollah

Le raid israélien de dimanche contre le Golan syrien a provoqué un tollé au Liban. Nombre de personnalités, notamment des pôles du Mouvement du 14 Mars et du bloc du Futur, ont mis en garde contre une riposte du Hezbollah à partir du territoire libanais.
L'ancien président de la République Michel Sleiman a mis en garde contre « toute réaction à la frontière libano-israélienne ; il ne faut pas donner l'opportunité à Israël de profiter des retombées d'une situation au niveau de sa politique interne, notamment en ce qui concerne les prochaines élections israéliennes ».
Le ministre des Télécommunications, Boutros Harb, qui s'est entretenu avec le Premier ministre Tammam Salam, a noté que « le Liban devrait se distancier de tous les conflits dans la région. Le raid israélien au Golan concerne tous les Libanais et cela à cause des réactions qu'il peut entraîner au Liban ». Il a appelé le gouvernement « à la vigilance », notant qu'il « n'est de l'intérêt de personne d'ouvrir actuellement un front au Liban-Sud et de mener le Liban à la guerre ».
Le député du bloc du Futur et ancien ministre Ahmad Fatfat a souligné de son côté que le dialogue déclenché entre le courant politique qu'il représente et le Hezbollah « ne sera pas affecté par le raid israélien de dimanche sauf si le parti de Dieu décide de riposter contre l'armée israélienne à partir du territoire libanais ». Et d'ajouter que « les décisions du Hezbollah concernant la crise syrienne ne prennent pas en considération l'intérêt du Liban qui est malheureusement devenu sous tutelle iranienne. Nous souhaitons que la réaction du Hezbollah préserve le Liban d'un scénario pire que celui de juillet 2006 ».
De son côté, Ammar Houri, député du bloc du Futur, qui a réitéré la position adoptée par M. Fatfat, s'est demandé « pourquoi la Syrie n'a pas encore parler de riposte surtout que le raid a ciblé son territoire ».
Le secrétaire général du Mouvement du 14 Mars, Farès Souhaid, a appelé « le gouvernement à protéger le Liban d'une aventure semblable à celle de juillet 2006 ». « Pour commencer, il faudra respecter la 1701. Il faudra surtout que le territoire libanais ne soit pas utilisé pour une riposte contre Israël », a déclaré M. Houri.
De son côté, le député du Hezbollah Hussein Moussaoui a indiqué que « le raid israélien contre Kuneitra est une nouvelle attaque dans la guerre ouverte entre le parti chiite et l'État hébreu ».
Le chef de l'Organisation populaire nassérienne, Oussama Saad, a estimé que « la Résistance devient plus forte chaque fois qu'elle est attaquée ».
Quant au général à la retraite Jamil es-Sayyed, il a indiqué dans le même esprit que « le raid de Kuneitra n'aura pas raison du courage et de la stratégie de la Résistance ».
Le mufti de la République, Abdelatif Derian, a pour sa part mis en garde contre Israël. Il a appelé à « œuvrer pour l'unité entre toutes les communautés musulmanes », notant que « les musulmans du Liban sont modérés par excellence et travaillent dans l'intérêt de leur pays ».

Le raid israélien de dimanche contre le Golan syrien a provoqué un tollé au Liban. Nombre de personnalités, notamment des pôles du Mouvement du 14 Mars et du bloc du Futur, ont mis en garde contre une riposte du Hezbollah à partir du territoire libanais.L'ancien président de la République Michel Sleiman a mis en garde contre « toute réaction à la frontière libano-israélienne ; il ne...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut