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Liban

Le sit-in des familles des otages reprendra bientôt

Les proches des militaires retenus en otage ont affirmé hier qu'ils reprendront leur sit-in place Riad el-Solh au centre-ville dans les quelques jours à venir, après avoir suspendu leur mouvement en raison des conditions climatiques et des dégâts causés par la tempête. Le porte-parole des familles, Hussein Youssef, a affirmé que le sit-in se poursuit, souhaitant que l'optimisme exprimé par certains responsables concernant ce dossier aboutisse à la libération de leurs fils. M. Youssef a également assuré que les familles ne comptent pas recourir à l'escalade.
Pendant ce temps, le cheikh salafiste Wissam el-Masri, qui a annoncé la suspension de ses efforts de médiation pour la libération des otages en attendant un mandat officiel de la part du gouvernement, a confié hier à l'agence al-Markaziya qu'il n'a pas pour autant relâché l'affaire. Dans ce contexte, il a affirmé œuvrer pour former un comité national fédérateur représentatif des différentes communautés qui puisse laisser une bonne impression auprès de l'État islamique. « Le groupe n'a pas demandé la création d'un tel comité, mais d'après mon expérience, un tel comité pourrait faire pression sur les deux parties concernées, l'État libanais et Daech, a-t-il expliqué. Surtout que Daech estime que certaines parties qui ne participent pas aux négociations entravent les efforts pour faire avancer le dossier. » « Certains pensent que je recherche le succès et que je tente de réaliser un exploit pour la communauté sunnite, mais je crois vraiment que l'affaire est d'ordre national non communautaire. J'ai donc décidé de former un tel comité et c'est dans ce contexte que j'ai rendu visite au secrétaire général du Comité national pour le dialogue islamo-chrétien, le père Antoine Daou », a-t-il poursuivi.
Le cheikh al-Masri a assuré communiquer avec toutes les parties pour réaliser son projet, estimant que « la plupart ont salué l'initiative ». À la question de savoir si cette démarche bénéficiait de la couverture du directeur de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, le prédicateur salafiste a répondu : « Pas d'approbation officielle totale, mais le général est au courant de ce que je fais. » « « Quant à Ahmad Fliti, il est chargé de suivre le dossier par le ministre de la Santé Waël Bou Faour, mais jusqu'à présent il n'est entré en contact avec personne, à moins qu'il ne soit en train de communiquer avec le Front al-Nosra », a-t-il également expliqué, refusant les allégations selon lesquelles M. Fliti œuvrerait pour la libération des otages druzes seulement. « Ce serait injuste de le dire. Le chef du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt multiplie les efforts pour sauver le Liban et tous les otages. Et il n'a pas été demandé que chaque communauté travaille pour la libération de ses propres fils », a-t-il conclu.

Les proches des militaires retenus en otage ont affirmé hier qu'ils reprendront leur sit-in place Riad el-Solh au centre-ville dans les quelques jours à venir, après avoir suspendu leur mouvement en raison des conditions climatiques et des dégâts causés par la tempête. Le porte-parole des familles, Hussein Youssef, a affirmé que le sit-in se poursuit, souhaitant que l'optimisme exprimé...

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