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Moyen Orient et Monde - Violences

Le gouvernement libyen reconnu réclame des armes pour lutter contre les milices

Ressortissants syriens, palestiniens et soudanais interdits d'accès sur le territoire.

Le représentant libyen auprès de la Ligue arabe, Achour Bou Rached, à l’ouverture d’une réunion « urgente » consacrée à son pays. Mohamed el-Shahed/AFP

Le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale a réclamé hier des armes pour combattre les milices, lors d'une réunion de la Ligue arabe au Caire, au moment où le pays est en proie aux violences et aux luttes de pouvoir. « Nous appelons la communauté internationale à assumer ses responsabilités légales et morales et à armer, sans retard ni délai, l'armée libyenne pour qu'elle puisse accomplir sa mission nationale », a ainsi indiqué le représentant de la Libye auprès de la Ligue, Achour Bou Rached, à l'ouverture de cette réunion « urgente » des représentants permanents.
Actuellement plongée dans le chaos, la Libye est dirigée par deux gouvernements qui se disputent le pouvoir à distance, l'un proche des miliciens de Fajr Libya (Aube de la Libye) et l'autre reconnu par la communauté internationale, siégeant à Tobrouk, près de la frontière égyptienne. Le pays est également doté de deux Parlements. Et depuis la chute de Kadhafi en 2011, les autorités n'arrivent pas à contrôler les dizaines de milices formées d'ex-insurgés qui font la loi.
De son côté, la Ligue arabe, à l'issue de sa réunion au Caire, a d'ailleurs souligné « l'indépendance, la souveraineté de la Libye et son intégrité territoriale », ainsi que le refus de « toute ingérence dans ses affaires internes ». Dans un communiqué, l'organisation panarabe a réitéré « son rejet de toutes les formes de terrorisme et la nécessité de le confronter fermement », condamnant « toute les attaques visant les institutions et les installations économiques et le croissant pétrolier » libyen.
En outre, le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi a exprimé son « regret » face au « blocage des efforts arabes et internationaux » visant à rétablir le dialogue entre les parties en conflit en Libye. En effet, l'Onu a reporté sine die une réunion de dialogue entre les parties au conflit en Libye, prévue initialement hier, et aucune nouvelle date n'a encore été fixée, a indiqué son porte-parole Stéphane Dujarric.
Sur un autre plan, le gouvernement libyen a annoncé hier sa décision d'interdire l'accès à son territoire aux ressortissants syriens, palestiniens et soudanais, affirmant que certains d'entre eux « étaient impliqués aux côtés des groupes terroristes dans des attaques contre l'armée et les forces de police ». De plus, les autorités ont décidé de n'accorder de visa aux ressortissants maltais qu'après « un accord préalable des services de sécurité ».
Enfin, deux membres d'équipage d'un pétrolier, un Grec et un Roumain, ont été tués dans une attaque aérienne des forces armés libyennes contre ce navire présenté comme « suspect » au large de Derna (Est), fief des islamistes. Les autorités ont affirmé que l'équipage du pétrolier n'avait pas obtempéré aux ordres lui enjoignant de s'arrêter pour être fouillé.
(Sources : agences)

Le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale a réclamé hier des armes pour combattre les milices, lors d'une réunion de la Ligue arabe au Caire, au moment où le pays est en proie aux violences et aux luttes de pouvoir. « Nous appelons la communauté internationale à assumer ses responsabilités légales et morales et à armer, sans retard ni délai, l'armée libyenne...

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