La Chine s'est opposée en vain à la tenue lundi d'une réunion inédite du Conseil de sécurité de l'ONU sur les violations des droits de l'homme en Corée du Nord.
Pékin, seule alliée de Pyongyang, a été mise en minorité lors d'un vote de procédure qui permet à la réunion de débuter, par onze voix pour, deux contre (Chine et Russie) et deux abstentions (Tchad et Nigeria) sur les 15 pays membres.
En demandant ce vote, l'ambassadeur chinois à l'ONU Liu Jieyi a tenté de faire valoir que ce dossier n'était pas du ressort du Conseil. Il a affirmé qu'une telle réunion ne pouvait qu'aggraver les tensions alors que le Conseil "devrait s'abstenir de toute initiative qui pourrait mener à une escalade de la tension".
La Corée du Nord devrait être lundi la cible de vives critiques des Occidentaux, Etats-Unis en tête, pour ses violations des droits de l'homme. Washington l'accuse déjà d'avoir monté une vaste opération de piratage informatique contre les studios Sony en Californie.
La Corée du Nord fait déjà l'objet de sanctions internationales pour ses tirs de missiles balistiques et trois essais nucléaires mais c'est la première fois que le Conseil se réunit spécifiquement sur ce dossier.
Pékin, seule alliée de Pyongyang, a été mise en minorité lors d'un vote de procédure qui permet à la réunion de débuter, par onze voix pour, deux contre (Chine et Russie) et deux abstentions (Tchad et Nigeria) sur les 15...
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