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Moyen Orient et Monde - Sony

Le « cybervandalisme », une « nouvelle façon de faire la guerre » ?

Face au piratage informatique orchestré par Pyongyang, Obama modère le ton, mais compte répondre.

L’entrée des studios de Sony Pictures à Culver City, Californie. Photo AFP

Tout en promettant une réponse « proportionnée », Barack Obama a modéré le ton dans l'affaire du piratage informatique contre Sony Pictures dont est accusée la Corée du Nord, en affirmant que l'attaque était un « acte de vandalisme » mais pas « un acte de guerre ». Dans un entretien diffusé hier par CNN mais réalisé vendredi avant son départ pour Hawaï en vacances, le président américain a affirmé prendre l'affaire très au sérieux et que sa réponse sera très « proportionnée ». Toutefois, sans directement lier ses propos au piratage, Barack Obama a néanmoins indiqué que les États-Unis allaient étudier la possibilité de remettre la Corée du Nord sur leur liste des États soutenant le terrorisme, dont elle a été retirée en 2008. Pour rappel, Washington accuse la Corée du Nord d'être responsable de l'attaque contre Sony Pictures, qui a conduit la société à annuler la sortie prévue pour Noël de L'interview qui tue !, une comédie sur un complot fictif de la CIA pour assassiner le leader nord-coréen Kim Jong-un.

Une « nouvelle façon de faire la guerre »
Par ailleurs, M. Obama a répété que Sony n'aurait pas dû annuler la sortie du film. Pour le sénateur républicain John McCain en revanche, l'attaque est une « nouvelle façon de faire la guerre ».
De son côté, la Corée du Nord a menacé hier de représailles la Maison-Blanche et d'autres cibles américaines, en cas de sanctions. Elle n'a pourtant eu de cesse de démentir avoir quoi que ce soit à voir avec le piratage et a proposé une « enquête conjointe », refusée par Washington.

Aide de la Chine ?
La Corée du Sud est venue à l'appui de son allié américain en accusant elle aussi son voisin du Nord d'avoir mené les cyberattaques, relevant « des similitudes » avec le piratage de banques et d'organes de presse sud-coréens l'an dernier. Washington a par ailleurs cherché l'aide de la Chine, l'allié le plus proche de la Corée du Nord. Les deux pays sont convenus du fait que mener « des attaques destructrices dans le cyberespace est contraire à un comportement approprié. Par ailleurs, l'avocat de Sony, David Boies, s'est réjoui hier sur CBS du fait que « le président a reconnu publiquement qu'il était inacceptable qu'une attaque orchestrée par un État censure ce que nous faisons dans le pays » en ajoutant que ce n'est pas un problème de Sony, c'est un problème de sécurité nationale et le gouvernement doit agir. Le piratage et cette annulation pourrait coûter un demi-milliard de dollars au studio, selon des experts.
(Source : AFP)

Tout en promettant une réponse « proportionnée », Barack Obama a modéré le ton dans l'affaire du piratage informatique contre Sony Pictures dont est accusée la Corée du Nord, en affirmant que l'attaque était un « acte de vandalisme » mais pas « un acte de guerre ». Dans un entretien diffusé hier par CNN mais réalisé vendredi avant son départ pour Hawaï en vacances, le...

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