Un journaliste afghan grièvement blessé dans l'attentat taliban contre l'Institut français de Kaboul a succombé à ses blessures, faisant passer le bilan de cette attaque à deux morts, a indiqué dimanche son employeur.
Zubair Hatami, un caméraman de la chaîne afghane Mitra, filmait le 11 décembre dernier à l'Institut français la représentation théâtrale "Heartbeat : silence after the explosion" (Battement de coeur, le silence après l'explosion), un plaidoyer contre la violence, lorsqu'un jeune kamikaze s'est glissé dans la foule pour se faire exploser.
"La chaîne Mitra exprime ses condoléances à la famille de Zubair Hatami, à ses amis, à ses collègues et à l'ensemble de la grande famille des médias", a-t-elle indiqué dimanche.
Les autorités afghanes avaient jusque-là fait état d'un mort et de plus d'une vingtaine de blessés dans cette attaque revendiquée par les talibans contre un des rares lieux de diffusion de la culture en Afghanistan, pays déchiré par plus de trois décennies de guerre.
Outre Zubair Hatami, un Allemand a été tué dans cette attaque qui intervient en pleine recrudescence des attentats contre les forces de sécurité et les étrangers à Kaboul. L'Institut français demeure fermé depuis l'attaque et aucune date n'a encore été communiquée concernant sa réouverture.
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