Rechercher
Rechercher

Lifestyle - La mode - Événement

Christian Louboutin rédacteur en chef de « Jamalouki »

Pour son numéro de décembre, le mensuel de mode « Jamalouki » s'est offert un rédacteur en chef plutôt atypique. Christian Louboutin, bien qu'ayant créé des revues pour le Crazy Horse, avait pourtant pris la décision de ne pas se disperser hors de la zone de l'escarpin à semelle rouge qui a fait sa gloire. Mais il a accepté de jouer le fashion editor, entraînant dans l'aventure Elisa Sednaoui et Farida Khelfa. C'est le 18 décembre, au Liza de Beyrouth, qu'a été célébré le lancement de ce numéro particulier. Christian Louboutin et Elisa Sednaoui étaient présents.

De gauche à droite : Rose Choueiri, Elisa Sednaoui, May Menassa et Christian Louboutin.

À l'entrée du restaurant niché au premier étage de l'ancien palais Abdallah Bustros, des dizaines d'exemplaires de Jamalouki alignés sur une console affichent, une fois n'est pas coutume, deux couvertures. On peut saisir celle avec la photo estivale et décontractée de Louboutin et Elisa Sednaoui, en jeans et couleurs acidulées contrastant avec le paysage désertique de Louxor. On peut aussi choisir celle, plus « habillée », du mythique chausseur en costume sombre avec Farida Khelfa en robe Chanel Croisière à motifs de zellige, qui lui ajuste sa cravate papillon. Dans les deux cas on est gagnant : les deux couvertures sont publiées dans les deux versions, l'une dehors, l'autre dedans. Dirigé par May Menassa, Jamalouki a (en temps normal) pour rédactrice en chef magazine Suzanne el-Nawar, directrice artistique Pascale Laffé et rédactrice en chef mode et beauté Mendi Merheb. Et tout ce talentueux petit monde a accueilli Christian Louboutin dans ses bureaux de Dubaï pour mettre la dernière touche à ce numéro spécial, réalisé entre Paris et Louxor avant de s'offrir une sortie tout en glamour à Beyrouth.

Paris avec Farida Khelfa
Breton de peau brune par un hasard de la génétique, Christian Louboutin adore qu'on le prenne pour un Arabe. Lui qui se dit fasciné par l'Orient, l'Afrique du Nord et la Méditerranée orientale ne tarit pas de tendresse pour la femme arabe. Ce n'est donc pas tout à fait par hasard que les deux beautés qui partagent avec lui la couverture et le contenu de Jamalouki ont un lien avec l'Orient. Farida Khelfa, née dans une famille algérienne qu'elle quitte à peine adolescente pour vivre à Paris, a fait partie de la tribu du palace dans les années 80. Cette artiste altière défilera tour à tour, à partir de 1979, pour Jean Paul Gaultier, Thierry Mugler et d'autres, succédera à Grace Jones comme muse de Jean-Paul Goude et enchaînera avec une carrière d'actrice au cinéma et à la télévision avant de passer de l'autre côté de la caméra comme réalisatrice de documentaires puis de devenir l'image de Schiaparelli. Farida que Louboutin considère comme sa sœur, ayant vécu avec elle une partie de son adolescence. Farida dont il dit qu'elle n'a jamais été aussi belle que réconciliée avec son image, elle qui, à ses débuts, avait même renoncé à un shooting à Monaco avec Helmut Newton. Sous le titre très music-hall « That's just the way it is... », Farida est photographiée dans Jamalouki en Chanel Croisière 2014, Versace Resort, Elie Saab Resort 2015, Dior Croisière, Valentino Resort et Schiaparelli. Faut-il préciser la signature des souliers ? Elle est immortalisée traversant Paris derrière Louboutin en Vespa. Elle gravit en Elie Saab l'escalier d'acajou de l'appartement du créateur, et c'est aussi bien que de le descendre. En cette veille de Noël, dit Louboutin, fête où l'on offre et où l'on reçoit, elle incarne pour son ami « le geste de celle qui reçoit ».

Louxor avec Elisa Sednaoui
Franco-Italo-Égyptienne avec quelques gouttes de sang syro-libanais du côté de son père, Elisa est le résultat de mélanges heureux. Christian Louboutin, fier d'être son parrain, célèbre sa maturité bien qu'elle n'ait que 26 ans et parle longuement de sa fondation éponyme dont l'objectif est de permettre aux enfants d'Égypte de vivre leur enfance et de développer leurs talents. Son rêve serait d'étendre cette action à toute la région. Elisa, le jour du lancement du numéro de décembre de Jamalouki, vêtue d'un ensemble pantalon jersey et haut ajouré avec manches en vison de Rami Kadi, se disait heureuse de se trouver au Liban, « ce pays où l'on s'amuse si bien », et surtout de pouvoir rendre visite à son grand-père qui vit à Baabda. Jeune maman d'un petit Jack, sa silhouette restée intacte est photographiée par le magazine à Louxor, sur un de ces voiliers blancs qui remontent le Nil avec lenteur. Elle présente des modèles de Fendi, Chanel Croisière, Elie Saab et Versace. Les souliers, mais également la beauté des mains et des pieds, portent la griffe de Chrisitian Louboutin.
Le titre Jamalouki, en français Votre Beauté, appartient au groupe Pressmedia basé au Liban. Mais le magazine est distribué exclusivement à Dubaï. Avant Christian Louboutin, le mensuel avait déjà offert deux expériences de collaboration, la première avec le couturier Elie Saab et la deuxième avec la chanteuse Elissa. C'est au cours d'une conférence de presse donnée en présence d'un grand nombre de médias et de créateurs de mode au restaurant Liza, et modérée par la directrice du magazine May Menassa, qu'a eu lieu la présentation de ce numéro spécial.

Pour mémoire
Louboutin, le plus tolérant

À l'entrée du restaurant niché au premier étage de l'ancien palais Abdallah Bustros, des dizaines d'exemplaires de Jamalouki alignés sur une console affichent, une fois n'est pas coutume, deux couvertures. On peut saisir celle avec la photo estivale et décontractée de Louboutin et Elisa Sednaoui, en jeans et couleurs acidulées contrastant avec le paysage désertique de Louxor. On peut...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut