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Dis-moi dix mots en français

Saviez-vous que « chiffre » et « zéro » viennent de l'arabe « sifr » ? Que « divan » et « douane » ont une même origine, le mot persan « diwan », qui signifiait « registre », mais aussi « conseil ». Et que serait une salle du conseil sans un banc garni de coussins où s'installer ?

Qui sait que le mot «alarme» vient de l'italien All'arme (Aux armes!), tandis qu' « alerte » vient de All'erta (Sur les hauteurs!). Ou que « baragouiner » vient du breton bara (pain) et gwin (vin) ?
On l'aura deviné ou on le sait déjà, le français, comme la plupart des langues, a une capacité d'accueil qui fait que beaucoup de ses mots ont des origines étrangères. C'est à ces mots-là, venus d'ailleurs, que la Semaine de la langue française et de la francophonie consacre sa vingtième édition, festoyée en 2015. «De tout temps, la langue française n'a cessé de puiser à d'autres sources : "séraphin" (hébreu), sorbet "(arabe), "tulipe" (turc), "pyjama" (persan), "vanille" (espagnol) ou "accordéon" (allemand) ont ainsi traversé une ou même plusieurs frontières avant d'arriver jusqu'à nous», indiquent les organisateurs de cette célébration commémorée dans plusieurs pays francophones, devenue l'occasion de souligner la richesse et la diversité d'une langue parlée sur les cinq continents.

 

(Lire aussi : Une Canadienne succède à Diouf à la tête de l'OIF)


De l'arabe à l'allemand, de l'italien au flamand, le français a toujours puisé à différentes sources. «La fécondité de ces échanges a donné à notre langue une partie de ses accents et de son originalité, ajoutent-ils. Ce phénomène ne se dément pas sur la période récente, même si les emprunts les plus massifs se font depuis quelques décennies à partir de l'anglais.»
C'est donc autour du 20 mars, Journée internationale de la francophonie, qu'un très grand nombre d'événements (il y en aurait 1500) se dérouleront dans plus de 70 pays à travers le monde et notamment en France: expositions, ateliers d'écriture, animations, spectacles, concours, dictées, soirées slam... Autant d'invitations au voyage proposées par des établissements scolaires, des bibliothèques, des librairies, des musées, des organismes de lutte contre l'illettrisme, dans des monuments, dans des entreprises...
Sur le site www.semainelanguefrancaise.culture.fr, il est possible à ceux qui désirent y participer d'y inscrire leur événement. Ou de consulter le programme qui s'étoffe de jour en jour.

 

(Lire aussi : Nouvelle orientation de l’OIF : vers une francophonie économique)


Également didactique, ce petit portail éclaire la lanterne sur plusieurs sujets attachés à la linguistique et à la francophonie. Comme ce petit encadré qui explique comment une langue acquiert de nouveaux mots. C'est le cas, par exemple, lorsque l'on découvre de nouvelles réalités: objets, aliments, végétaux, animaux («puma», «gazelle», «spaghetti», «sushi»...). Ou lorsqu'une langue dispose d'une influence notable dans un domaine spécifique: l'italien pour la musique et les arts (« sfumato », « coupole », «esquisse »), l'arabe pour les sciences («algorithme », «algèbre »), l'anglais pour le sport («football», «boxe», «tennis»), ou encore lorsque cela permet d'introduire de légères nuances par rapport à un mot existant (« week-end» et «fin de semaine », « cake » et « gâteau»)...
«La faculté du français à se ressourcer est un signe de sa vitalité et une garantie pour son avenir», concluent les organisateurs de la Semaine.

Qui sait que le mot «alarme» vient de l'italien All'arme (Aux armes!), tandis qu' « alerte » vient de All'erta (Sur les hauteurs!). Ou que « baragouiner » vient du breton bara (pain) et gwin (vin) ?On l'aura deviné ou on le sait déjà, le français, comme la plupart des langues, a une capacité d'accueil qui fait que beaucoup de ses mots ont des origines étrangères. C'est à ces...

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