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Lifestyle

Quelqu’un m’a dit...

De gauche à droite, Jean Tamer, Simone Tamer et Michel Béziat.

Le Tourbillon souffle place Riad el-Solh

Audemars Piguet s'offre un emplacement de choix à Beyrouth : à l'angle de la rue des Banques et de la mythique place Riad el-Solh. L'espace entièrement consacré à la marque a ouvert ses portes en grande pompe vendredi dernier. Bien que la pluie tombait sur la ville, le tapis rouge a été déroulé pour le Tout-Beyrouth, diplomatique, politique, économique et social. L'équipe de la télévision suisse romande (RTS) qui accompagnait l'ambassadeur François Barras était fascinée par l'ambiance festive d'un pays à la périlleuse instabilité. Leila el-Solh, les ministres Nouhad Machnouk, Ghazi Zeaïter et Alain Aoun applaudissaient l'extraordinaire vitalité des investisseurs libanais qui contribuent, envers et contre tout, au développement local. Aussi, faveur spéciale rendue aux établissements Tamer : les blocs de béton qui rétrécissaient la chaussée ont été enlevés (puis remis illico avant l'aube). Cela n'a en tout cas pas empêché un embouteillage monstre de se créer et l'armée a dû se déployer pour assurer la sécurité et la circulation à un kilomètre à la ronde.
Mais quid de la boutique ? À l'instar de celles de Hong Kong, de Bâle et de Miami, elle offre un nouveau concept d'espace créé par le designer français Mathieu Lehanneur. La marque disposant d'une communauté de fans non négligeable, on a vu les passionnés enfiler les modèles à leur poignet, cherchant à trouver le frisson entre les nombreuses déclinaisons de la Royal Oak dont la Concept GMT Tourbillon, un bijou de technologie. D'autres étaient scotchés sur la magnifique collection des garde-temps anciens de Jean et de Joumana Tamer (resplendissante en rouge). D'autres encore, après un tour vite fait, papotaient sous la tente où l'on servait un opulent buffet composé de foie gras, saumon, crevettes, marrons glacés et consort. Le champagne coulait, le saxophoniste jouait... et la young manager de la division luxe de la marque, Simone Tamer (glamourissime en Élie Saab, et dont la ressemblance troublante avec Élisabeth Taylor a frappé plus d'un), était superheureuse : l'inauguration de la boutique Audemars Piguet est un immense succès !

Paul et Maroun, l'accord parfait !

Une nuit particulièrement animée, avec un petit grain de folie, si l'on en juge par l'affluence record enregistrée aux Caves de Taillevent : 1 200 personnes se mêlant en une joyeuse foule pour festoyer et savourer un bon vin qui va de pair avec les spécialités du chef Maroun Chedid, lauréat 2013 des Toques blanches du monde, qui a déroulé solennellement un menu festif : jambon, saumon, foie gras, ravioles aux truffes, pastilla de pigeons, verrines de canard... Eh oui, les Caves Taillevent se sont dotées d'une cuisine qui va de pair avec la bonne bouteille. Le directeur des lieux, Paul Choueiry, œnologue passionné, se frottait les mains et promettait à qui voulait l'entendre des dîners inoubliables. Ses conseillers en com, Roula Rebeiz et Marie-Noëlle Azar (alias Whyte Mulberry), étaient toutes roses d'émotion. Succès oblige ! L'ambassadeur d'Italie Guiseppe Morabito s'extasiait devant la sélection de vins italiens et arrosait ses macarons au foie gras d'un cru de Puglia (sa ville natale), le Primitivo de Salento, qu'il dégustait religieusement en poussant de joyeux Mama mia ! May Abou Adal, arrivée en premier avant la ruée, a adoooooré l'accord Prosecco Soldi/Monts Blancs et Saints Honoré. C'était si bon qu'elle ne regrette pas l'excès de calories. Il y avait aussi Marianne Karagulla, Pierre Rabbath, Richard Jreissati, Christiane Tawil, la présidente de la chaîne des rôtisseurs du Liban, Arlette Mabardi, et le vice-président Charles Farès, Andrée Fattal et sa fille Caroline, Viviane Eddé, Rosy Fayad, la designer Karen Karam, Roula Nahas, l'architecte des lieux Rana Nasr Dammous, Rita Saad, Anne-Marie Naïm, Alain Abou Jaoudé, Alfred Asseily, Georges Sara, Roula Kehdi, Nadia Bissat et ses collègues de la MTV...

La farandole de Loulou et Karma

Dans le tourbillon de la fête orchestrée à la rue Darwiche Haddad par Johnny Farah jeudi dernier, chez Rabih Keyrouz Boutique, il y avait d'un côté Ariel de Ravenel, coauteur de la magnifique monographie « Loulou de la Falaise », qui exposait une réédition étonnante des créations conçues par la muse et collaboratrice d'Yves Saint Laurent. Des boucles d'oreilles et des sautoirs en pâtes de verre, décalés, joyeux comme des oiseaux de paradis, et dans lesquels les dames ont pioché à satiété, emportant du même coup l'album richement illustré et préfacé par Pierre Bergé. Pour rappel, Loulou de la Falaise avait créé une ligne de bijoux pour la boutique Liwan de Lina Audi.
De l'autre côté, la jeunesse éclatante d'une autre magicienne : Karma Salman, diplômée en beaux-arts de la LAU, puis de la prestigieuse Gemological Institute of America, lançait ce jour-là sa ligne de bijoux contemporains. En or rose, jaune ou blanc. Cette première collection intitulée « Akana », guerrier en turc, est un mélange d' « objets protecteurs » qui dévoilent un goût franc pour l'audace et l'innovation. Faites à la main, ses créations (colliers, boucles d'oreilles, bracelets et bagues) aux lignes raffinées habillent le corps comme une seconde peau... Elles sont vendues en exclusivité chez Rabih Keyrouz Boutique.

Les plumes d'Elsie jouent l'atout charme

Zoom sur la galerie « Les Plumes » d'Elsie Braïdi, où les mannequins, poitrine constellée de cailloux de la joaillerie Nsouli, défilaient en petites tenues réchauffées (enrobées) de magnifiques fourrures « Milano Royal Fur ». C'était un poil plus glamour que « Le prince du désert » de Bruno Catalano, le sculpteur fétiche d'Elsie. Entourant l'ambassadeur d'Italie (qui était de toutes les fêtes cette semaine !), Yousra Vosgueritchian avec sa zibeline et Dania Nsouli (le teint) dans sa robe jaune rehaussée d'une parure rivalisaient d'élégance. L'épouse de l'ambassadeur d'Arabie saoudite était en grande conversation avec l'épouse du ministre de la Jeunesse et des Sports. Étaient également présents : Marwan Hamza, Robert Mikaelian, Diane Tabet, Carole Aour, Claude Jabre Issa, Michèle Antaki, Yvan Tufenkjian, Michèle Philippidès, Nabil et Isabella Sawabini, qui prenaient la pose devant une sculpture de David Gerstein représentant le marathon de New York. Zina Jabbour a craqué pour une photosculpture d'Alain Lumbroso qu'elle a emportée à la fin de la soirée... alors qu'un DJ hyperheureux derrière ses platines faisait encore tonner ses décibels !

À la brasserie parisienne

C'est au Relais Plaza, sans conteste le restaurant préféré des politiques du Moyen-Orient, qu'Oussama et Mouna Kaddoura ont donné un dîner en l'honneur du Premier ministre Tammam Salam (avec Lama) et de la délégation qui l'accompagnait dans sa visite officielle à Paris. Il y avait les ministres Gebran Bassil et Samir Mokbel, et les conseillers de Salam, Marwa Akkari et Chadi Karam, entourés du chargé d'affaires libanais Ghadi Khoury (et sa femme Mouna), Roula Noureddine, l'ambassadeur auprès de la Ligue arabe Boutros Assaker, Taha Mikati, ainsi que Nabil et Hana Akkari, Gilbert Chaghouri, Ghassan Ghandour et l'insubmersible directeur de la MEA à Paris, Raymond Khattar.
Le lendemain, au Relais toujours, Amr et Leila Moussa Moussa se sont retrouvés à la table de Boutros Assaker, en compagnie de Ghassan et Mary Salamé, et de la journaliste au quotidien al-Hayat Randa Takieddine. Le petit groupe a été vite repéré par d'autres Libanais présents dans la salle : Dania Sinno, Habib Abdel Nour, Pierre et Samia Riachi, qui ont fait un tour de table pour les saluer.

Le boubou de Lynn !

À Dakar où il a présidé la délégation libanaise à la Conférence ministérielle de la francophonie, le ministre de la Culture Rony Araygi n'a pas perdu son temps entre deux rencontres bilatérales. Accompagné de son très hospitalier ami Halim Frangié, homme d'affaires libanais résidant à Dakar, et du groupe de journalistes qui l'accompagnaient (dont nos deux collègues Antoine Ajoury et Béchara Maroun), le ministre a fait une pause-dîner au restaurant « Chez Walid », réputé pour offrir le meilleur poisson de la capitale sénégalaise et appartenant à un Libanais. C'était une vraie orgie de gambas, d'écrevisses, de langoustines et de moules-frites. Le lendemain, le ministre a pris un ferry-boat pour se rendre à la mythique île de Gorée, qui a été du XVe au XIXe siècle le plus grand centre de commerce d'esclaves de la côte africaine. Pendant que le ministre clôturait sa journée par une démonstration de peinture de sable, les journalistes se laissaient encercler par une foule de vendeuses de souvenirs en bois, de paréos et de tissus divers. La conseillère du ministre, Lynn Téhini, s'est même vu offrir un boubou africain ! Il est soigneusement conservé pour une soirée de déguisement...

 

Remarque : cet article a été corrigé. Il fallait lire Rana Nasr Dammous, au lieu de Joumana Nasr.



ditavonbliss@hotmail.com

Le Tourbillon souffle place Riad el-Solh
Audemars Piguet s'offre un emplacement de choix à Beyrouth : à l'angle de la rue des Banques et de la mythique place Riad el-Solh. L'espace entièrement consacré à la marque a ouvert ses portes en grande pompe vendredi dernier. Bien que la pluie tombait sur la ville, le tapis rouge a été déroulé pour le Tout-Beyrouth, diplomatique, politique,...

commentaires (1)

"La conseillère du ministre s'est même vu offrir un boubou africain !". (?) Qu'y a-t-il de surprenant ?! "Il est soigneusement conservé pour une soirée de déguisement.." ! Ainsi, ce "boubou africain", yîîîh, ne serait valable.... que pour un déguisement ! Yâ wâïyléééh !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

04 h 32, le 16 décembre 2014

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Commentaires (1)

  • "La conseillère du ministre s'est même vu offrir un boubou africain !". (?) Qu'y a-t-il de surprenant ?! "Il est soigneusement conservé pour une soirée de déguisement.." ! Ainsi, ce "boubou africain", yîîîh, ne serait valable.... que pour un déguisement ! Yâ wâïyléééh !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    04 h 32, le 16 décembre 2014

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