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Lifestyle - Un peu plus

Toys

Qu'on y croit, qu'on n'y croit pas, Papa Noël ou pas, les listes des demandes sont longues. C'est Noël, et Noël c'est indéniablement les cadeaux. Aux enfants mais aussi aux grands, aux profs, aux employés, à ceux qui nous aident, au dermato, au gynéco, au médecin de famille, au dentiste. Et il y a les étrennes, bien évidemment, le minimum du b.a.-ba. pendant les fêtes. Course contre la montre, contre les embouteillages, contre l'affluence dans les magasins. Il court, il court le furet.
Eh bien justement. À l'instar de certaines chansons qu'on ne fredonne plus, un grand nombre de jouets sont passés aux oubliettes. Et, honnêtement, les nouveaux joujoux, on n'y comprend rien. C'est compliqué, bizarre et cher. Et même ceux qui ont résisté à l'envahisseur du numérique et autres jeux vidéo ont effectué quelques changements qui nous ont déboussolés. Ah, le Monopoly cartes de crédit est devenu bien triste. Parce qu'avouons qu'entasser les billets devant soi et en faire une liasse pour acheter deux hôtels rue de la Paix est plus grisant que de se faire débiter ou créditer sa carte bleue ou noire ou verte. Pareil pour la version électronique, sans grande utilité. Le parcours du combattant qui essaye de sauter la case prison, c'est un grand moment de jeu. Et de souvenirs. Comme le Risk par exemple. Est-ce qu'on joue encore au Risk quand on est gamin? Est-ce qu'on sait ce qu'est la stratégie ou préfère-t-on buter de méchants terroristes dans un jeu violent interdit aux moins de 18 ans et que tous les pré-ados de 10 ont sur leur PS4 ?
Parlons-en de la PS4, qui ne lit pas les jeux de PS3 et qui sort chaque saison une nouvelle version des Sims, de la Fifa, qui se trouveront certes sous le sapin cette année, puis dans un tiroir à Pâques prochain. Dix jeux commandés. Faut vendre un rein pour se les procurer. D'ailleurs, Docteur Maboul résiste encore. Lui, ses reins, son foie et son cœur. Il est un des derniers, avec Puissance 4, à rappeler aux parents à quoi ils jouaient avant. Que ce soit dans les années 60, 70 ou 80. Et La Bonne Paye? Le Télécran, le Mastermind, l'Arbre magique, Touché-coulé, les Petits soldats, est-ce qu'ils y jouent encore? D'ailleurs, existent-ils toujours ?
Quand on traîne devant les étagères des derniers et rares magasins de jouets qui ont laissé la place aux rayons de l'espace jeux des grands magasins et mégastores pour enfants, on est totalement perdu. Entre les Trashpacks qui sont so last season, la Violetta estampillée partout, le Scrabble junior que l'on ne trouve qu'en anglais (heureusement qu'on y joue encore), les Skylanders, la Barbie Zuhair Murad, les megaboîtes de Lego (heureusement qu'on y joue encore) à des prix exorbitants et qui seront montés par les parents le 25 au matin, et rangés plus tard dans une grande boîte ; les jeux que les gamins voient dans les pubs télé françaises et qui n'existent pas au Liban, les poupées qui parlent, pleurent, pissent, chantent et nous gonflent, et les accessoires pour vélo, on n'y comprend plus rien. Avant, on offrait une bicyclette. Point. Maintenant, c'est un vélo avec pédales aérodynamiques, casque, mitaines, protège-genoux, protège-coudes, socle pour la gourde, la gourde, le maillot, le moule machin. Deux reins à vendre cette fois.
Et on oublie les CD. Tellement obsolètes. Finis les walkman, les discman, le cadeau musical c'est désormais iPod, USB et cartes iTunes rapportées des USA ou d'Europe. On passe sur le trip du téléphone portable qui change chaque année, et hop un rein supplémentaire. Et on sait. On sait pertinemment que tout ça finira dans le cimetière des jouets oubliés.
Sauf que. Sauf que le meilleur moyen de ne pas se sentir cons et à la merci de nos spoiled brats, c'est de donner tout ça aux gamins qui en rêvent et qui n'y ont pas accès. Un geste, juste un geste. Avec associations ou en solo, un cadeau. Juste un.

Qu'on y croit, qu'on n'y croit pas, Papa Noël ou pas, les listes des demandes sont longues. C'est Noël, et Noël c'est indéniablement les cadeaux. Aux enfants mais aussi aux grands, aux profs, aux employés, à ceux qui nous aident, au dermato, au gynéco, au médecin de famille, au dentiste. Et il y a les étrennes, bien évidemment, le minimum du b.a.-ba. pendant les fêtes. Course contre la...

commentaires (2)

AVEC TOUS CES MATÉRIELS DE L'HÉBÉTUDE... ON ABÊTIT LES GENS DÈS LEUR TENDRE ÂGE POUR EN FAIRE DES HÉBÉTÉS... SORTE DE MACHINS TÉLÉGUIDÉS... POUR MIEUX S'EN SERVIR QUAND ON AURA BESOIN ! LA ?PREUVE ? TOUT CE QUI SE PASSE EN CES JOURS ! VOILÀ !

LA LIBRE EXPRESSION

13 h 22, le 13 décembre 2014

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Commentaires (2)

  • AVEC TOUS CES MATÉRIELS DE L'HÉBÉTUDE... ON ABÊTIT LES GENS DÈS LEUR TENDRE ÂGE POUR EN FAIRE DES HÉBÉTÉS... SORTE DE MACHINS TÉLÉGUIDÉS... POUR MIEUX S'EN SERVIR QUAND ON AURA BESOIN ! LA ?PREUVE ? TOUT CE QUI SE PASSE EN CES JOURS ! VOILÀ !

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 22, le 13 décembre 2014

  • La différence entre les jouets des petits et celui des grands , c'est le prix . Vous parlez de toys , faites nous un article sur celui des adolescentes ou des femmes d'un certain âge et la boucle sera bouclée !

    FRIK-A-FRAK

    12 h 10, le 13 décembre 2014

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