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Liban - Commémoration

« Nous sommes passés du tiercé nécessaire-légal-provisoire à celui d’armée-peuple-résistance... »

Michel Moawad se déchaîne contre le Hezbollah et le régime Assad.

Michel Moawad prononçant son discours. Photo Ani

C'était hier, sous la houlette de l'ancienne ministre Nayla Moawad, la 25e commémoration de l'assassinat de l'ancien président René Moawad, salle Platea à Sahel Alma. « Une cérémonie non parrainée, pour la première fois, par le président de la République en raison du blocage du scrutin », mais en présence du n° 2 du gouvernement, le ministre de la Défense Samir Mokbel, représentant la République, des anciens présidents Amine Gemayel et Michel Sleiman, de l'ancien président de la Chambre Hussein Husseini, des représentants des anciens Premiers ministres Michel Aoun, Nagib Mikati, Fouad Siniora et Saad Hariri, des représentants du patriarche maronite, du mufti de la République, du vice-président du Conseil supérieur chiite, du cheikh Akl druze et du patriarche arménien-catholique. Étaient également présents les ministres Achraf Rifi, Boutros Harb, Sejaan Azzi, Abdel Mouttaleb Hennaoui, Ramzi Jreige, Nouhad Machnouk, Rachid Derbas et de nombreux députés et de diplomates.
Une cérémonie particulièrement émouvante, avec plusieurs courts métrages et reportages à l'appui autour de l'ancien président-martyr et mêlant des interventions de l'ancien ministre Ghassan Salamé, de l'homme d'affaires Mohammad Choucair, de l'écrivain Jabbour Douaihy, et des artistes Majida el-Roumi et Abdel Halim Caracalla, et une cérémonie au ton extrêmement politique également, avec une allocution très ferme du président du Mouvement de l'indépendance, Michel Moawad.
« Nous, libanais, n'avons rien appris des accords du Caire et du Fatehland, qui ont détruit le Liban en le transformant en proie idéale, entre occupations israélienne et syrienne, et appétits régionaux et internationaux boulimiques, en passant par toutes les expériences de guerres civiles possibles : chrétiens contre musulmans, musulmans contre musulmans, chrétiens contre chrétiens, jusqu'à arriver à quinze ans de tutelle syrienne postguerre à l'ombre du fameux tiercé nécessaire-légal-provisoire... Et nous voilà aujourd'hui en train de reproduire le même scénario mais avec un triumvirat différent : armée-peuple-résistance », a affirmé M. Moawad d'entrée de jeu.
« Toute arme en dehors des institutions légales libanaises est pure folie. Folie, que l'on en arrive à protéger les accusés ; folie, que le 7-Mai (2008) ; folie, que les tee-shirts noirs ; folie, que ce one way ticket (NDLR : asséné à l'époque à Saad Hariri) ; folie, que la poursuite des assassinats, avec Wissam el-Hassan et Mohammad Chatah comme dernières victimes, et il y en a qui continuent de s'étonner de l'émergence d'un extrémisme opposé », a-t-il poursuivi, tirant à boulets rouges, sans le nommer, contre le Hezbollah. « Que tous ceux qui réfléchissent et planifient, prédisent et incitent à un armement illégal pour s'inscrire dans des projets régionaux ou pour s'autosécuriser doivent se souvenir que tout cela a déjà été essayé par le passé, forçant les Libanais, tous les Libanais, à en payer un prix exorbitant », a-t-il mis en garde. « Moi le chrétien, je suis infiniment plus représenté par Mohammad Mehdi Chamseddine et Mohammad Chatah que par Michel Samaha et Émile Lahoud », a-t-il insisté.
« Il est indispensable d'appliquer le discours d'investiture du président-martyr qui a 25 ans d'âge. Il est impensable que, 25 ans plus tard, les choses soient restées en l'état, surtout qu'il y a 25 ans, le mur de Berlin s'écroulait, les Allemands transcendaient leurs problèmes, assoyaient leur union, blindaient leur économie... Il y a 25 ans, Dubaï était une rue en plein désert, et voilà que son aéroport est devenu le plus important du Proche-Orient, le deuxième du monde en nombre de voyageurs ; voilà que Dubaï joue le rôle économique qui aurait dû être celui de Beyrouth... », a également regretté Michel Moawad, affirmant que le dialogue n'est rien d'autre, finalement, qu'un « analgésique » et que la solution est le « retrait de Syrie » du Hezbollah et le respect stricto sensu de la déclaration de Baabda, avant de se déchaîner contre le régime syrien de Bachar el-Assad.

C'était hier, sous la houlette de l'ancienne ministre Nayla Moawad, la 25e commémoration de l'assassinat de l'ancien président René Moawad, salle Platea à Sahel Alma. « Une cérémonie non parrainée, pour la première fois, par le président de la République en raison du blocage du scrutin », mais en présence du n° 2 du gouvernement, le ministre de la Défense Samir Mokbel,...

commentaires (5)

Ce héZébbb ? Une vraie malédiction.... Per(s)cée....

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

13 h 49, le 05 décembre 2014

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Commentaires (5)

  • Ce héZébbb ? Une vraie malédiction.... Per(s)cée....

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    13 h 49, le 05 décembre 2014

  • Encore des mots toujours des mots rien que des mooooooooots , des mots tactiques des mots fragiles c'est bien trop booooooo !!!caramel bonbons et chocolaaaaaaatssss ..... merci pas pour moi , mais tu peux bien les donner a une autrrrrre .... sleiman est donc de rrrrrrretourrrr , et ou en est on avec les armes de l'etat ???? il a pu les retirer du slon Hoche . hahahahahaha!!!!!

    FRIK-A-FRAK

    13 h 09, le 05 décembre 2014

  • OU : QUAND LA RÉSISTANCE... PAR CHOC ELECTRIQUE PERC(S)É... S'EST TRANSFORMÉE EN NUISANCE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 50, le 05 décembre 2014

  • "la solution est le « retrait de Syrie » du Hezbollah". En fait, ce serait encore insuffisant. La solution est le retrait DU LIBAN du Hezbollah et son retour en Iran qu'il n'aurait jamais dû quitter.

    Yves Prevost

    07 h 07, le 05 décembre 2014

  • Tous les Libanais qui "s'inscrivent dans des projets régionaux" selon l'expression de M Moawad, trahissent le Liban, commettent le plus grand crime à son égard et lui font subir les pires conséquences et les plus grands désastres.

    Halim Abou Chacra

    06 h 03, le 05 décembre 2014

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