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Syriens en grève de la faim à Athènes: l'UE "doit assumer ses responsabilités"

Environ 200 Syriens en grève de la faim sur la place Syntagma dans le centre d'Athènes ont demandé vendredi aux pays européens "d'assumer leurs responsabilités" et "d'accepter chez eux les réfugiés de guerre".

"La Grèce de la crise ne peut pas supporter seule le poids d'accueil des réfugiés de guerre", a indiqué Nander Halbuni, représentant des campeurs syriens sur la place Syntamga, devant le Parlement, lors d'une conférence de presse.

"La seule solution pour nous et nos familles et d'avoir le droit d'aller dans un autre pays pour entamer une nouvelle vie digne pour nos enfants", a-t-il souligné.
Les Syriens, dont des familles et des enfants sans logement, arrivés récemment en Grèce après avoir quitté leur pays pour échapper à la guerre, campent depuis le 19 novembre à Syntagma pour réclamer "des conditions humaines" de logement par les autorités grecques.

Depuis mardi, les Syriens ont commencé une grève de la faim et jusqu'ici plus d'une dizaine ont dû être hospitalisés en état "de faiblesse", selon des ONG de défense des droits de l'Homme. "Nous avons échappé à la mort en Syrie et nous sommes dans la misère en Grèce", proclamait en grec et en anglais une banderole.

Des passants ont laissé des dizaines de paquets de vivres et des couvertures pour se protéger du froid. Au total, 28 000 Syriens ont été arrêtés depuis début janvier jusqu'en octobre contre 8 500 pour toute l'année 2013 en Grèce, l'une des principales portes d'entrée des migrants dans l'Union européenne.

La plupart des Syriens se sentent bloqués en Grèce et ne souhaitent pas faire une demande d'asile en Grèce car "ils savent que la situation économique du pays ne leur permet pas d'avoir une vie digne", selon Yanna Kourtovik, avocate et responsable du Réseau de soutien aux réfugiés et migrants.

Environ 200 Syriens en grève de la faim sur la place Syntagma dans le centre d'Athènes ont demandé vendredi aux pays européens "d'assumer leurs responsabilités" et "d'accepter chez eux les réfugiés de guerre".
"La Grèce de la crise ne peut pas supporter seule le poids d'accueil des réfugiés de guerre", a indiqué Nander Halbuni, représentant des campeurs syriens sur la place Syntamga,...