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Liban

Ils ont dit

– Ahmad Fatfat, membre du directoire du courant du Futur : « Les forces du 14 Mars ont proposé il y a trois mois un dialogue rationnel au sujet de la présidence de la République et des moyens de tenir le Liban à l'écart du conflit syrien. Le courant du Futur n'a pas posé de conditions pour le dialogue, sauf pour ce qui a trait à l'ordre du jour et l'engagement à exécuter ce qui aurait été convenu. »

– Fouad el-Saad, membre du bloc parlementaire du Rassemblement démocratique : « L'ironie du sort est que celui qui met en garde aujourd'hui contre la chute de l'accord de Taëf est le même qui, en 1989, avait tenté de faire chuter cet accord de Taëf en décidant de dissoudre, à l'époque, le Parlement lorsqu'il était chef du cabinet de militaires et en se lançant dans des guerres absurdes contre la tutelle syrienne et les chrétiens. La question qui se pose est de savoir si le souci subit manifesté par le général Michel Aoun au sujet de l'accord de Taëf est le fruit d'une conviction réelle sur ce plan ou s'il s'agit simplement d'un leurre médiatique (...). Il n'est pas concevable de ne pas réclamer des comptes à ceux qui violent la Constitution en provoquant le vide au niveau de la présidence de la République. »

– Ali Hassan Khalil, ministre des Finances, représentant le Premier ministre Tammam Salam à l'ouverture du congrès international du syndicat des experts-comptables au Liban : « Nous avons la conviction que le Liban est en mesure de sortir de la crise politique, et le plus court chemin sur ce plan est l'élection d'un président de la République. Nous voulons qu'un président soit élu dans les plus brefs délais afin de rétablir la confiance dans les institutions politiques et d'organiser l'action des institutions. »

– Cheikh Malek Chaar, mufti de Tripoli et du Liban-Nord : « Chaque journée qui passe sans président de la République représente pour nous un pas en arrière. L'absence d'un président ne fait qu'accroître les dangers (...). Nous exhortons toutes les parties à étendre le champ du dialogue de manière à s'entendre sur un minimum de questions, sans conditions préalables. »

– Hussein Moussaoui, membre du bloc parlementaire du Hezbollah : « L'avenir de la nation (la oumma) est conditionné par l'avenir de la résistance au Liban, en Palestine et dans toute la région (...). Ce qu'a réalisé la République islamique iranienne au niveau du dossier nucléaire, en faisant preuve de patience et de fermeté et en transformant les menaces en opportunités d'autosuffisance (au plan énergétique), permettra à l'Iran de reprendre sa place parmi les nations émergentes. »

– Antoine Andraos, ancien député et vice-président du courant du Futur : « Il est étonnant de constater que le Hezbollah a négocié (avec les opposants syriens pour obtenir la libération d'un des miliciens du Hezb), alors qu'au départ il était hostile à toute négociation pour obtenir la libération des militaires pris en otage. Il est regrettable qu'ils (les responsables du Hezbollah) n'aient pas facilité dès le départ les négociations pour faciliter la libération des otages militaires. »

– Ahmad Fatfat, membre du directoire du courant du Futur : « Les forces du 14 Mars ont proposé il y a trois mois un dialogue rationnel au sujet de la présidence de la République et des moyens de tenir le Liban à l'écart du conflit syrien. Le courant du Futur n'a pas posé de conditions pour le dialogue, sauf pour ce qui a trait à l'ordre du jour et l'engagement à exécuter ce qui...

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